Sophie Anmuth

Sophie Anmuth

Sophie Anmuth.

al-Jazeera et l'Egypte: la fin agitée d’une brève histoire d'amour

al-Jazeera et l'Egypte: la fin agitée d’une brève histoire d'amour

Pendant le soulèvement contre le régime d’Hosni Moubarak, en 2011, beaucoup d’Égyptiens se réjouissaient de la couverture médiatique enthousiaste et légèrement exagérée d’al-Jazeera, la chaîne qatarie. Mais aujourd’hui, la chaîne, ou au moins sa version en langue arabe et sa version spéciale Egypte, est honnie par une grande partie de la population égyptienne, qui l’accuse de partialité en faveur des Frères musulmans.

Les Egyptiens font le gros dos en attendant que ça se passe

Les Egyptiens font le gros dos en attendant que ça se passe

Alors que les manifestations pro-Frères musulmans s’étiolent, le discours officiel égyptien et une partie de la rue sont toujours sur le pied de guerre pour combattre le «terrorisme». Les opinions divergent radicalement au sein des familles, fratries – dans la rue, on s’explique souvent à coups de bâton. La violence se coule dans le quotidien – un attentat de plus dans le Sinaï, une fusillade en pleine ville, un incendie en province – mais la vie suit son cours.

Morsi, terroriste ou Mandela du monde arabe?

Morsi, terroriste ou Mandela du monde arabe?

En Egypte, la dispersion des sit-ins des partisans de Mohamed Morsi est attendue. Pour une grande partie de l’opinion, les soutiens du président issu des Frères musulmans, déchu de ses fonctions par l’armée le 3 juillet dernier et tenu au secret depuis, sont des terroristes. A la fin du mois dernier, le chef de l’armée, le Général Abdel Fatah al-Sisi, a fait descendre un grand nombre d’Egyptiens dans la rue pour montrer leur soutien à la «lutte anti-terroriste».

Egypte: sans les Frères musulmans, la transition est vouée à l'échec

Egypte: sans les Frères musulmans, la transition est vouée à l'échec

Les deux camps, pro et anti-Morsi, restent fortement mobilisés dans la rue, au lendemain des funérailles de dizaines de manifestants islamistes tués lundi à l’aube dans des conditions confuses. Environ 55 personnes sont mortes, victimes de tirs à balles réelles alors qu’une foule de partisans de M. Morsi priait devant le siège de la Garde républicaine, ou le président déchu, Mohamed Morsi, est censé être détenu.

Les Palestiniens oubliés d'Egypte

Les Palestiniens oubliés d'Egypte

En Egypte, les réfugiés palestiniens sont bien moins nombreux que par exemple, au Liban ou en Jordanie – c’est pour cela que le mandat de l’UNRWA ne couvre pas l’Egypte, même s’il y a un bureau de liaison au Caire. Il n’empêche que certains Palestiniens vivent dans des conditions déplorables depuis des générations en Egypte. C’est le cas des trois mille Palestiniens du village dit de Gezirat Fadel, survivant à peine d’agriculture et de recyclage de plastiques.

La bronca des artistes égyptiens contre l'islamisation de la culture

La bronca des artistes égyptiens contre l'islamisation de la culture

Le secteur culturel en Egypte s’inquiète d’une possible volonté de transformation d’envergure de la part des islamistes. Depuis son entrée en fonction lors du dernier remaniement ministériel, début mai, le nouveau ministre de la Culture a déjà renvoyé le directeur de l’Organisation des livres égyptiens, le directeur du département des Beaux-Arts au sein du ministère de la Culture, et la directrice de l’Opéra du Caire.

Egypte: l'armée accusée, Morsi à la rescousse

Egypte: l'armée accusée, Morsi à la rescousse

En Egypte, certains signes évoquaient des tensions entre l’institution militaire, qui était au pouvoir depuis les années 1950, et l’organisation des Frères musulmans, dont est issu Mohamed Morsi, le président élu l’été dernier. Certains des opposants à Morsi appelaient même récemment les Frères à abandonner le pouvoir à l’armée. Mais cette semaine le Président a vigoureusement défendu l’institution militaire contre les accusations portées contre elle pour ses bavures ou atrocités commises pendant la révolution et la période de transition.

L'Egypte, un pays en mal de justice

L'Egypte, un pays en mal de justice

Le procureur général, accusé d’être à la solde des Frères musulmans, va-t-il devoir abandonner son poste? Il ne l’occupe que depuis novembre dernier, à la suite d'une décision du président Mohamed Morsi. Ce mercredi 27 mars, une cour a invalidé le décret présidentiel, et l’ancien procureur général Abdel Meguid Mahmoud devrait donc revenir à son poste. Cependant des sources judiciaires indiquent qu’il n’en a aucune envie, mais demanderait à ce qu’un nouveau procureur général, loin des logiques partisanes, soit choisi, pour remplacer l’actuel procureur, Talaat Abdallah.