
Slate Afrique avec AFP
Des milliers de personnes ont évacué les îles nigériennes du lac Tchad, dans le sud-est du Niger, par crainte de nouvelles attaques de Boko Haram, après un assaut meutrier des islamistes nigérians fin avril, a-t-on appris lundi de sources concordantes.
Les manifestations contre un troisième mandat du chef de l'Etat burundais Pierre Nkurunziza ont repris lundi à Bujumbura, après un week-end de trêve et alors que l'armée apparait de plus en plus divisée. La contestation a repris dans plusieurs quartiers périphériques de la capitale, où la police cantonne les manifestants depuis le début du mouvement le 26 avril pour les empêcher d'aller faire une démonstration de force au centre-ville.
La Centrafrique, où une dizaine d'enfants affirment avoir été violés en 2014 par des soldats français déployés dans le cadre de l'opération Sangaris, détient le record des interventions internationales sur son sol.
Plusieurs réseaux sociaux, dont Whatsapp et Twitter, étaient coupés mercredi 29 avril sur les téléphones portables à Bujumbura, théâtre depuis dimanche de manifestations contre un troisième mandat du président Pierre Nkurunziza.
L'armée nigériane a affirmé mardi avoir libéré 200 filles et 93 femmes dans un fief du groupe islamiste Boko Haram, sans confirmer si certaines d'entre elles faisaient partie des jeunes filles enlevées à Chibok il y a un an. "Les troupes ont pris et détruit cet après-midi trois camps de terroristes dans la forêt de Sambisa", un des principaux repaires de Boko Haram dans le nord-est du Nigeria, a déclaré le porte-parole de l'armée Chris Olukolade dans un communiqué, faisant référence à un district de l'Etat de Borno (nord-est).
Des dizaines de milliers d'Ethiopiens ont participé mercredi à Addis Abeba à une manifestation organisée par le pouvoir contre le groupe Etat islamique, responsable de l'exécution de 28 chrétiens éthiopiens en Libye, a constaté un journaliste de l'AFP. Le rassemblement visait à canaliser l'émotion et la colère suscitées par le meurtre des ressortissants éthiopiens par le groupe jihadiste.
Par un après-midi humide, Tom, 30 ans, épouille son voisin à l'ombre, insouciant de l'épidémie d'Ebola qui a failli le priver de son gîte. Comme ses quelque 5.500 congénères en Sierra Leone, ce chimpanzé est un rescapé de la redoutable fièvre hémorragique. La réserve de chimpanzés de Tacugama, dans les collines verdoyantes autour de la capitale, Freetown, a rouvert a public la semaine dernière. Elle avait dû fermer en août 2014 alors que la contamination du virus Ebola, qui touche les singes aussi bien que les humains, explosait.
Quinze immigrés d'origine africaine et de confession musulmane ont été arrêtés jeudi à leur arrivée en Sicile pour avoir, selon des témoins, jeté par-dessus bord douze réfugiés chrétiens après une dispute sur le bateau les transportant en Méditerranée, a annoncé la police de Palerme. Les quinze hommes, de nationalité ivoirienne, malienne et sénégalaise, étaient arrivés mercredi dans le port sicilien à bord du navire Ellensborg qui les avait recueillis. Ils ont été inculpés jeudi d'"homicide multiple, aggravé par la haine religieuse".
A Luanda, des enfants en haillons cirent les chaussures d'hommes d'affaires descendus dans un hôtel à 500 dollars la nuit, des vendeurs à la sauvette croisent des Ferrari, des bidonvilles insalubres côtoient des résidences de luxe flambant neuves.
"Radio livre, radio livre..." Sur Alpha Blondy FM, un jingle évaporé annonce chaque soir la métamorphose du plus connu des artistes ivoiriens : le reggaeman aux millions d'albums vendus se mue alors en conteur pour ses compatriotes.
Michaëlle Jean est donc la nouvelle secrétaire générale de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). Sa designation est intervenue, dimanche 30 octobre à Dakar, lors du sommet de la Francophonie, après de très longues tractations.
Mise à jour: Le Premier ministre libyen, Ali Zeidan, limogé par le Parlement, se serait réfugié en Europe. Ali Zeidan, le Premier ministre libyen, a été démis mardi de ses fonctions par le Parlement, à l'issue d'un long bras de fer qui a quasiment paralysé le pays en proie au chaos et à des velléités séparatistes.
Comme les autorités de la transition en Egypte l’ont fait, c’est au tour de l’Arabie Saoudite de classer les Frères musulmans comme organisation terroriste. Riyad en a pris la décision ce vendredi. Des groupes djihadistes implantés en Egypte sont aussi également concernés. L'Arabie saoudite a classé vendredi les Frères musulmans et des groupes djihadistes comme organisations terroristes et a lancé un ultimatum à ses ressortissants combattant à l'étranger pour rentrer au pays.
À Berengo, à deux heures de route de Bangui, l'ancien palais de Bokassa est occupé par plusieurs centaines de Séléka, chrétiens, abandonnés par leur hiérarchie et livrés à eux-mêmes, munis de kalachnikov en bois, nourris de souris, de crapauds et d'un zeste d'espoir.
Thierry Michel Atangana, un Français détenu depuis 1997 au Cameroun pour des détournements de fonds publics qu'il nie, va être prochainement libéré, a annoncé mercredi à l'AFP un de ses avocats, Eric Dupond-Moretti. «Nous attendons d'une minute à l'autre sa libération», a indiqué l'avocat. Me Dupond-Moretti affirme qu'un décret présidentiel de Paul Biya, en date du 18 février, prévoit des remises de peine collectives, dont celle de son client.
Qui aurait pensé que les fiers Zoulous pourraient troquer leurs peaux de léopard contre du synthétique? C'est le pari fou d'un groupe d'écologistes qui a entrepris de convertir l'Eglise Shembe, une communauté dont l'appétit pour les fourrures fait le bonheur des braconniers. Les célébrations de la communauté Shembe —officiellement «Eglise baptiste de Nazareth»—, qui rassemblent des dizaines de milliers de personnes sur une colline sacrée près de Durban, culminent avec des danses rituelles, lentes et saccadées, qui confinent à la transe.
C'est peut-être en maillot de bain que Johannesburg se visite le mieux. Temple des affaires né avec les mines d'or, ses tours abritent une poignée de piscines, plutôt petites et récentes mais portant glorieusement la lente renaissance du centre-ville. Première étape possible, un petit bassin de poche niché au-dessus du coffre-fort des locaux d'une ancienne banque française, désertés après les sanctions internationales contre le régime raciste d'apartheid en 1985 et réhabilités seulement en 2007.
La liberté de la presse a reculé dans des pays en conflit comme le Mali ou la Centrafrique, mais aussi dans des démocraties qui «utilisent abusivement l'argument sécuritaire» comme les Etats-Unis, selon une étude annuelle publiée mercredi par Reporters sans frontières (RSF).
«J'aime Yohji Yamamoto et Issey Miyake. Mais, moi, je crée des habits très extravagants, plus extravagants qu'eux! Je fais des vêtements convertibles, qui changent de forme: entre autres, avec les boutons-pressions, un gilet peut devenir un sac», précise-t-il avec verve.
L'endroit est souvent surnommé «la Venise de l'Afrique». Seulement, l'eau est le seul point commun entre le bidonville sur pilotis de Makoko, à Lagos, et la romantique cité italienne. Pourtant, c'est un projet d'éducation qui pourrait changer la donne pour les enfants de Makoko.
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté jeudi à Niamey contre le géant du nucléaire français Areva, accusé d'extraire de l'uranium dans le nord du Niger au mépris des lois nationales, dans un contexte tendu de renégociation de contrats d'exploitation de ce minerai.
Le chef de l'armée égyptienne Abdel Fattah al-Sissi, architecte de la destitution du président islamiste Mohamed Morsi et nouvel homme fort du pays, a annoncé jeudi à un journal koweïtien qu'il serait candidat à la présidentielle prévue dans les trois mois.
«Conducteurs, vous pouvez laisser le passage aux piétons.» La consigne n'émane pas d'un policier mais de la voix électrique d'un des deux robots routiers de Kinshasa, que le promoteur, une femme d'affaires ingénieur, rêve d'exporter à l'étranger.
Vous ne pourrez plus être homosexuel au Nigeria et le dire ou en tout cas le laisser savoir. Quiconque affiche publiquement son homosexualité encourt désormais une peine de prison de 10 ans et le mariage entre personnes du meme sexe est passible de 14 ans d’emprisonnement.
«Les enfants sont malades. (...) Ils dorment dehors, mangent de la mauvaise nourriture et boivent directement l'eau du fleuve», s'inquiète Mary Acouth, qui a fui lorsque des soldats mutins alliés à une milice ont attaqué et incendié son village, sur l'autre rive. Quelque 400.000 personnes ont dû fuir leurs foyers en un mois de combats entre armée gouvernementale et rebelles. Environ 350.000 se trouvent toujours au Soudan du Sud, les autres se sont réfugiés dans les pays voisins.