
Les sables mouvants du Nord Mali
Le Nord-Mali est ainsi sous le contrôle total des islamistes, les indépendantistes ayant, eux-mêmes, annoncé leur départ réel du cercle de Tombouctou.
Le Pays. Le plus lu des quotidiens du Burkina Faso.
Le Nord-Mali est ainsi sous le contrôle total des islamistes, les indépendantistes ayant, eux-mêmes, annoncé leur départ réel du cercle de Tombouctou.
Gao, la capitale temporaire de l’Azawad, du nom de ce territoire transnational revendiqué par les indépendantistes touareg du Nord-Mali, est sous haute tension.
Flagellés publiquement de cent coups de fouets et contraints à se marier pour avoir eu ensemble un enfant avant leur mariage. Ainsi se résume, regrettablement, le sort qu’ont subi, le mercredi dernier, Hamaradane et Zebou, deux jeunes fiancés du Nord du Mali.
En dépit des efforts de la médiation, l’on semble tendre vers une confrontation armée dans les jours et semaines à venir au Nord-Mali. En effet, le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) a pris sur lui de créer une république séparatiste avec de nouvelles institutions.
Le chef de l’Etat burkinabè, médiateur de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) dans la crise malienne, a foi en une solution négociée. Ses médiations passées lui ayant relativement réussi avec en prime les lauriers glanés çà et là, il passe pour être un négociateur chevronné. On comprend donc qu’il tienne à réussir cette énième négociation dont l’échec pourrait quelque peu ternir sa réputation.
Mise à jour du 3 novembre: Le groupe islamiste radical malien Ansar Dine, dont une délégation était attendue à Alger, serait prêt à prendre ses distances avec Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), a rapporté samedi le quotidien El-Watan citant un «haut responsable algérien». ***
L’ex-président sénégalais Abdoulaye Wade, dit avoir acquis l’essentiel de ses biens avant son arrivée au pouvoir. En début de semaine à Dakar, il a trouvé utile de revenir, point par point, sur les biens qui lui ont été attribués ces derniers temps par certains sites Internet sénégalais.
Le mini-sommet tenu en marge du sommet de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (Uemoa), à Lomé, le 6 juin 2012, a été l’occasion pour les chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao) de réaffirmer, entre autres, «la non-reconnaissance du CNRDRE (Comité national pour la restauration de la démocratie et le redressement de l'Etat, Ndlr)» ainsi que «de tout statut de chef d’Etat ou d’ancien chef d’Etat au
Pour avoir commis l’erreur de s’asseoir à la même table que Ansar Dine, groupe islamiste en connexion avec al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) est obligé d’aller encore à la conquête de sa légitimité internationale.
Mise à jour du 8 juin : L’Union Africaine (UA) va demander le soutien de l’ONU pour une intervention militaire dans le Nord du Mali. C’est ce qu’ont annoncé, hier, lors d’une réunion à Abidjan (Côte d’Ivoire) des responsables onusiens et africains. Le 30 mai dernier, le chef de l’Etat béninois et actuel président de l’UA, Thomas Boni Yayi, avait déjà lancé l’idée d’une saisie du Conseil de sécurité de l’ONU en vue de la création d’une force africaine d’intervention au Mali.****
La raison médicale a été officiellement avancée pour justifier le voyage en France de Dioncounda Traoré, président malien de la transition. Cet argument est d’autant plus convainquant que l’ancien intérimaire a récemment été physiquement victime du courroux des manifestants pro-putschistes qui ne veulent point le sentir.
Mise à jour du 21 mai: Le chef de l'Etat par intérim Dioncounda Traoré a été frappé et blessé par des manifestants qui ont investi le palais présidentiel à Bamako après avoir débordé les forces de sécurité, lundi 21 mai 2012. Les manifestants ont déclaré qu’ils ne quitteraient pas les lieux tant que le président intérimaire ne démissionnerait pas. Les forces de l’ordre ont répliqué faisant 3 morts parmi les assaillants. Dioncounda Traoré a été emmené d'urgence dans un hôpital. Ses jours ne seraient pas en danger.*****
A peine installé, Hollande fait sa révolution à l’Elysée. Exit le partisanisme étroit et la démagogie. Vive la simplicité dans la rigueur, le respect des engagements et des institutions. Certaines pratiques relèveront du passé. Mais, que de temps perdu! Sans doute faudra-t-il s’attendre à des résistances organisées.
C’est fait: Hollande est aux commandes de l’Hexagone depuis hier mardi. Il a tout de suite marqué la différence avec son prédécesseur, notamment en supprimant la fameuse cellule africaine de l’Elysée au centre de tant d’intrigues. Mais quid des financements occultes, des peuples et des dirigeants?
L’horizon d’un dénouement à la fois rapide et heureux de la crise malienne s’assombrit de jour en jour. Quand le processus de normalisation à la tête duquel a été porté l’ancien président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, ne faisait que du surplace, l’on se permettait encore d’espérer la survenue d’un changement prometteur.
C'est un fait que les Africains francophones sont devenus très friands des grands rendez-vous électoraux français. Le scrutin présidentiel en particulier polarise l'attention. Sur le continent, beaucoup se laissent volontiers gagner par l'ivresse de ces échanges radio-télévisés, au point d'être frustrés lorsque l'Afrique n'y apparaît pas comme étant une priorité.
A l’instar des Burkinabè, des millions d’Africains ont sans doute suivi avec intérêt, mercredi 2 avril, le débat radio-télévisé ayant mis aux prises le président français sortant, Nicolas Sarkozy, et son adversaire socialiste, François Hollande.
Les enfants gâtés du camp de Kati ont encore fait parler d’eux, comme d’habitude, de la moins souhaitable des manières. Les membres de la junte qui refusent de se reconvertir en une faction républicaine de l’armée mais bénéficient malgré tout de l’indulgence incompréhensible de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao), ont encore fait des siennes.
Mise à jour du 1er mai 2012: Les ex-putschistes maliens toujours omniprésents après s'être retirés du pouvoir, ont affirmé avoir repoussé à Bamako une offensive des forces loyales au président Amadou Toumani Touré renversé le 22 mars.
C’est l’un des défis majeurs du président sénégalais fraîchement élu, Macky Sall: la lutte contre l’impunité. Il en avait fait la promesse lors de sa campagne électorale. Et tout porte à croire qu’il est décidé à tenir cette promesse. L’un des faits qui corroborent cette thèse est sa décision de laisser la justice faire son travail suite à l’arrestation du Cheikh Béthio Thioune, accusé d’avoir orchestré des violences dans lesquelles deux talibés ont trouvé la mort.
En votant pour Marine Le Pen, près d’un quart des électeurs français a du même coup adressé un message clair aux immigrants. C’en est fini de la «douce France», de la patrie des droits humains qui aura été pendant longtemps une terre d’accueil pour tous ceux en quête de liberté et d’un minimum de fraternité.
Nicolas Sarkozy n’est assurément pas dans une meilleure posture en tant que candidat de l’Elysée ou plus exactement, candidat sortant. C’est en effet une première dans l’histoire de la République française, qu’un président sortant arrive en seconde position au premier tour. C’est une douche froide pour le chef de la tribu des majoritaires à l’Assemblée nationale française.
Mise à jour du 22 avril: Le taux de participation au premier tour de l'élection présidentielle française s'élevait à 17heures à 70,59%, selon des chiffres communiqués par le ministère français de l'Intérieur. ***
Cela fait un an, jour pour jour, que l’actuel chef de l’Etat ivoirien, le président Alassane Dramane Ouattara (ADO), a accédé de facto à la magistrature suprême de son pays. Une année qui a été mise à profit pour tenter de gagner deux paris aussi herculéens, l’un que l’autre.
La situation politico-militaire au Mali va décidément de mal en pis depuis le coup d’Etat du 22 mars dernier. La percée de la rébellion du Nord a atteint son niveau record sous le règne de la junte militaire qui a pourtant pris le pouvoir pour, selon elle, mieux mater les rebelles.