Ali Amar

Ali Amar

Ali Amar. Journaliste marocain, il a dirigé la rédaction du Journal hebdomadaire. Auteur de "Mohammed VI, le grand malentendu". Calmann-Lévy, 2009. Ouvrage interdit au Maroc.

Affaire DSK: le revers d’une impunité exaspérante

Affaire DSK: le revers d’une impunité exaspérante

C’est la présomption de culpabilité qui l’emporte dans les discussions marocaines sur l’incroyable affaire DSK. Bien sûr au Maroc, comme ailleurs, les supputations vont bon train sur l’éventualité d’un piège tendu par les ennemis de la gauche française –le président Sarkozy en premier chef– qui, par une machination tordue, aurait fait chuter son plus sérieux adversaire dans la course à l’Elysée en 2012, Dominique Strauss-Kahn (DSK).

Attentat au Maroc, un coup fatal pour le tourisme?

Attentat au Maroc, un coup fatal pour le tourisme?

Mise à jour du 31 octobre 2012: Un Français d'origine marocaine recherché internationalement pour son implication présumée dans les attentats sanglants de Casablanca, au Maroc, en 2003, a été interpellé le 29 octobre à l'aéroport de Munich, dans le sud de l'Allemagne, a annoncé la police allemande mardi.Une source marocaine de sécurité et une source policière française ont précisé ensuite qu'il s'agissait de Fouad Charouali, déjà condamné en France pour avoir soutenu les auteurs de ces attaques.***

Témara, le centre de torture du Maroc

Témara, le centre de torture du Maroc

A l'époque de Hassan II, Témara, à quelques kilomètres au sud de Rabat, était plutôt synonyme de farniente et de douceur de vivre. Cette petite agglomération doublée d’une agréable station balnéaire a depuis radicalement changé de réputation. Au bout d’une longue et sinueuse route qui la borde, se cache, niché au fond des bois qui ceinturent la capitale, un centre de détention secret qui pourrait ravir la palme de l’horreur au tristement célèbre bagne de Tazmamart, symbole des années de plomb.

Le calvaire des Marocains chrétiens

Le calvaire des Marocains chrétiens

 «Un crucifix spartiate et des psaumes accrochés au mur, un intérieur cossu mais sans fioritures, ce néoprotestant, Marocain de souche, assume pleinement son identité religieuse», racontait il y a quelques années Le Journal Hebdomadaire, dans un reportage sur ces Marocains qui se convertissent au christianisme. Un coming out rarissime, tant cette communauté bourgeonnante est contrainte de vivre sa foi dans le secret pour fuir l’opprobre d’une société qui condamne fermement l’apostasie. 

La France n'a pas le monopole de l'hijabphobie

La France n'a pas le monopole de l'hijabphobie

L’anecdote rapportée par le journaliste Jaouad M’didech illustre bien l’évolution du phénomène au Maroc: la scène se passe vers la fin des années 60, la grande diva égyptienne Oum Kalthoum donne un concert inoubliable dans la salle archicomble du théâtre Mohammed V de Rabat. Le public est à moitié féminin. Les femmes sont pour la plupart habillées à l’occidentale, certaines arborant des djellabas traditionnelles, mais leur visage est découvert. Nulle trace de hijab, de niqab ou de burqa à cette époque.

«Nous vaincrons sur leurs terres, Inch’Allah!»

«Nous vaincrons sur leurs terres, Inch’Allah!»

 (Mise à jour. Le match Algérie-Maroc disputé le 27 mars à Annaba (Algérie), dans le cadre de la 3è journée (groupe D) des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des nations (CAN-2012) de football a été remporté 1 à 0 par les Fennecs. Les Algériens ont transformé un penalty qui leur a permis de l'emporter sur les Lions de l'Atlas) Aziz, 20 ans, a calé l’autoradio de son taxi casablancais sur la fréquence de Radio Mars, l’antenne sportive la plus écoutée du moment.