mis à jour le
Le football à Bamako redonne de l'espoir au Mali
Le Djoliba AC, club phare de la capitale malienne Bamako, s’est qualifié le 11 novembre pour la finale de la Coupe Africaine de la confédération 2012. En battant l’équipe soudanaise d’El Hilal aux tirs aux buts, le club bamakois a offert à son public plus qu’une simple qualification, mais une victoire retentissante dans une période de profonde crise nationale.
Lors du match aller, le Djoliba AC (du nom du fleuve Niger) s’était incliné 2 buts à 0 à Khartoum. Il fallait donc faire au moins aussi bien lors du match retour à Bamako pour pouvoir se qualifier en finale de la coupe tant convoitée a rappelé Afrikfoot.
Au terme d’un match haletant au stade Modibo Keïta, les Bamakois sont parvenus à égaler le score du match aller, et à finalement se qualifier après une séance de tirs aux buts.
Pour autant, si la victoire sportive du Djoliba AC a été saluée par les commentateurs sportifs, c’est avant tout sa dimension symbolique qui a été relevée.
Alors que le Mali est littéralement coupé en deux et que le nord est occupé par des groupes islamistes radicaux, que la situation économique et humanitaire du pays apparaît largement précaire, cette qualification (une première dans l’histoire du club) semble véhiculer un message d’espérance.
L’attaquant du Djoliba AC Boubacar Bangoura, a d’ailleurs profité de l’occasion pour «adresser un message de paix à ses compatriotes maliens» selon le site Sports 365.
«Je remercie d’abord mes coéquipiers et tout le staff ainsi que les dirigeants sans lesquels nous n’aurions pas réussi dans notre entreprise. Aujourd’hui on a vu un grand Djoliba qui avance vers le trophée et cela grâce à notre l’entraîneur qui n’a ménagé aucun effort pour nous remonter le moral après notre défaite du Soudan. Cette victoire est aussi dédiée à la paix au nord du Mali et à l’unité nationale» a déclaré l’attaquant bamakois repris par Sports 365.
Lu sur Journal du Mali, Afrikfoot, Sports 365
A lire aussi
Les 8 meilleurs footballeurs africains de tous les temps
Didier Drogba, plus qu'un footballeur
Le football africain n'a plus de grand équipe
Pourquoi l'entraîneur est toujours blanc (ou presque)
