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L'Algérie veut qu'Hollande se mette à plat ventre, selon Marine Le Pen (VIDEO)
Impossible réconciliation entre la France et l’Algérie selon la présidente du Front national Marine Le Pen. La fille de Jean-Marie Le Pen a estimé dimanche 4 novembre 2012 que la France ne pouvait pas se réconcilier avec l'Algérie en raison des «réclamations» formulées par le président Abdelaziz Bouteflika.
Lors d'une interview sur BFMTV, elle a notamment reproché à François Hollande d'avoir reconnu «la répression sanglante» de la manifestation du 17 octobre 1961, rapporte le site d'information 20 minutes.
«A partir du moment où M. Hollande mettait un genou à terre devant l'Algérie, l'Algérie avec M. Bouteflika à sa tête, exigerait qu'il se mette à plat ventre», a-t-elle déclaré.
Avant d’ajouter:
Le président français «a reconnu des centaines et des centaines de morts alors que tout ça... s'est révélé absolument bidon (…) L'Algérie aujourd'hui exige que François Hollande se mette à plat ventre et qu'il fasse le mea culpa du méchant colonisateur».
Selon elle, l’Algérie présentera au passage «l'addition financière parce que derrière cela il y a, dans l'esprit de M. Bouteflika, des histoires de gros sous».
Les propos de Marine Le Pen tombent quelques jours après le bras d’honneur du sénateur UMP Gérard Longuet en direct sur Public Sénat le 31 octobre dernier. L’ex-ministre de la Défense apprenait la demande de reconnaissance des crimes du colonialisme en Algérie formulée par le président algérien Abdelaziz Bouteflika.
«Il m'a fait plaisir», a-t-elle déclaré à propos du geste de Gérard Longuet.
«Enfin un peu de franchise et de spontanéité dans la vie politique», a-t-elle salué.
Le chroniqueur algérien Kamel Daoud l’interprète autrement :
«Le geste de l’ex-ministre français de la Défense est un geste de vaincu haineux, de colon perdant, de revanchard poussiéreux»
A quelques semaines de la visite de François Hollande en Algérie, l’opposition marque clairement sa désapprobation quant à une éventuelle «repentance» de la France pour les crimes commis en Algérie pendant la période coloniale.
Lu sur 20 minutes, Algérie Focus
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