mis à jour le 21/10/2012 à 11:14

Les Algériens risquent de ne pas fêter l'aïd

Alors que les fidèles musulmans se préparent à célébrer, dans quelques jours, la fête du mouton, le site d’information Algérie 360, livre ce 21 octobre une information pas tout à fait réjouissante.

Pour le site, cette fête serait tout bonnement compromise au pays d’Abdelaziz Bouteflika. Et pour cause, la flambée des prix des fruits et légumes et autres produits de première nécessité, mais aussi une envolée des pris du… mouton, pourtant indispensable pour sacrifier au rituel de l’aïd el-kébir (fête du mouton).

Voici la prémonition d’Algérie 360:

«Il est pratiquement dit ou acquis que tous les foyers algériens n’accompliront pas le rituel du sacrifice du mouton. A moins que, pour ne pas déroger à la règle, certains fassent contre mauvaise fortune bon cœur…»

Ainsi donc, il faudra faire contre mauvaise fortune bon cœur. En sacrifiant un poulet à la place peut-être?

Sauf que là aussi, on apprend que le prix d’un poulet d’un kilogramme peut facilement grimper à 400 dinars (environ 4 euros, tout de même !), et pour le porte-monnaie de l’Algérien moyen, cela représente une certaine somme.

Tenez donc! Algérie 360 achève de sonner l’alerte en rappelant un chiffre qui peut donner le tournis, pour qui connaît le salaire minimum mensuel en Algérie (18.000 dinars, soit à peu près 174 euros).

Le site indique:

«Le prix d’un spécimen correct de mouton se négocie bien souvent dans les marchés à près de 40.000 dinars (388 euros), comme il peut parfois atteindre trois fois le salaire minimum.»

A ce prix-là, on comprend que l’on ait gentiment envie de passer son tour.

Dans tous les cas, les Algériens se préparent à passer l’aïd el-kébir le plus cher de l’histoire, analyse Algérie 360. Une situation provoquée par la crise économique qui frappe le pays et, conclut-il, l’inertie du gouvernement à réguler les prix des produits de consommation.

Lu sur Algérie 360

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