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Soudan: la création de deux conseils de transition sur la table (manifestant)
Les médiateurs soudanais dans les pourparlers entre pouvoir militaire et chefs de la protestation ont proposé la création de deux conseils, dont l'un dirigé par des généraux et chargé de la sécurité du pays, a déclaré dimanche un responsable du mouvement de contestation.
Cette proposition intervient au moment où les pourparlers sur la formation d'un seul conseil sont dans l'impasse, les chefs de l'armée et ceux de la protestation divergeant sur la composition de cet organe de transition.
"Il y a une proposition (des médiateurs) d'avoir deux conseils, l'un dirigé par des civils et l'autre par des militaires", a déclaré à l'AFP Omar Al-Digeir, membre de l'Alliance pour la liberté et le changement (ALC).
"Le conseil dirigé par les militaires sera en charge des questions concernant les aspects sécuritaires du pays", a-t-il dit, ajoutant que "les prérogatives exactes" des deux conseils n'avaient pas encore été définies.
"Aucune décision finale n'a encore été prise", a-t-il souligné.
Des divergences sont apparues entre les deux parties au sujet de la composition d'un conseil conjoint, les généraux exigeant qu'il soit majoritairement militaire, tandis que les dirigeants des manifestants insistant pour qu'il soit dirigé par des civils.
Des milliers de manifestants qui campent toujours devant le quartier général de l'armée à Khartoum exigent que l'actuel conseil de l'armée, composé de 10 membres et qui a pris le pouvoir après la destitution du président Omar el-Béchir le 11 avril, soit remplacé par un conseil civil.
Jusqu'à présent, l'actuel conseil a résisté à une passation de pouvoir aux civils.
Il est à ce jour impossible de déterminer si un accord sur la création des deux conseils apaiserait la colère des manifestants.
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