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Madagascar - La guerre meurtrière contre les voleurs de zébus continue

A Madagascar, les affrontements récurrents entre forces de l’ordre malgaches et voleurs de zébus continuent de faire des victimes dans les deux camps.

Le dimanche 2 septembre, dans le district de Betroka, située au sud de l'île dans la région Anosy, deux gendarmes et un policier ont été tués lors d’affrontements avec les dahalos, le nom donné à ces groupes de bandits, lourdement armés, qui s’emparent des zébus dans les campagnes malgaches.

Une centaine de dahalos ont attaqué au matin la ville de Betroka, qui se trouve à 700 kilomètres de la capitale Antananarivo, et se sont emparés de plus d’un millier de zébus.

L’intervention des forces de l’ordre a permis de récupérer 400 têtes de bétail, selon Madagascar-Tribune.com.

Mais la situation est loin d’être sous contrôle. Le chef-lieu du district que défendent les militaires est littéralement assiégé.

Le quotidien en ligne malgache s’attend à l’arrivée de renforts militaires pour reprendre «un monticule» du haut duquel les bandits agissent. Selon RFI, six bandits ont été tués lors de ces affrontements.

«Les gens veulent que l’on envoie un hélicoptère. C’est la seule chose qui fera peur aux dahalos» témoigne un habitant de Betroka à RFI

Force est de constater que ces bandits mettent en échec les forces de l'ordre malgache depuis plusieurs mois.

Le commandant de la gendarmerie, le général Bruno Razafindrakoto, s'en explique à La Gazette de la Grande Île:

«Toute mission demande des moyens. Et nous sommes dans l’attente des moyens que l’Etat voudra bien mettre à notre disposition.»

Le responsable militaire tente de relativiser l'impact de la traque du chef dahalo Remenabila, un bandit devenu une légende médiatique pour l’opinion publique et l’ennemi public numéro un pour les autorités malgaches.

«Il n’y a pas lieu d’ériger Remenabila en mythe. Ce n’est pas le premier ni le seul chef de Dahalo célèbre, comme Rechbach, en son temps. Tôt ou tard, il sera capturé, comme tous les autres avant lui. Mon problème est plus général: ramener la sécurité dans le sud», insiste le général.

Lu sur Madagascar-Tribune.com, RFI, La Gazette de la Grande Île

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