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Qui est derrière les attaques meurtrières à Abidjan?
Au moins six soldats ont été tués dans une attaque armée sur la base militaire d'Akouédo, dans la capitale économique du pays Abidjan.
Des coups de feu ont été entendus très tôt dans la matinée dans le quartier de la Riviera d’Abidjan.
Selon les médias, il n'est, pour l'instant, pas possible de déterminer précisément le nombre de victimes. Mais tous s’accordent sur l’attaque par des hommes armés d’un camp militaire dans la nuit du 5 au 6 août 2012.
La veille déjà, cinq soldats sont morts dans une attaque contre un poste de police et un checkpoint de l’armée à Yopougon, à l’est de la ville, rapporte la BBC.
Le 6 août, quatre corps ont été vus à l’entrée d’un immeuble dans le camp militaire d’Akouédo, rapporte le correspondant de l’AFP.
Les résidants du quartier ont été témoins de la recrudescence des violences. Rapidement, des militaires ont été déployés dans la région.
«La situation est sous contrôle», a déclaré le présient de l'Assemblée nationale, Guillaume Soro, sur son compte Twitter. Les assaillants veulent juste donner l'impression que la situation sécuritaire en Côte-d'Ivoire est précaire», a-t-il ajouté.
Ce n’est pas la première fois que le quartier devient le théâtre d’affrontements. L’an dernier, à l’issue d’une présidentielles contestée, des combats avaient éclaté dans le quartier au cours de la bataille pour le contrôle d’Abidjan, rappelle la BBC.
Laurent Gbagbo avait refusé d'accepter la victoire de l’actuel président, Alassane Ouattara.
C’est pourquoi, certains voient dans ce sursaut de violence la main des combattants pro-Gbagbo, toujours armés et fidèles à l’ex-président, emprisonné à la Haye.
Le ministre de la Défense préfère y voir plutôt un acte de banditisme.
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