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Maroc - Pourquoi Rabat est aussi sale
Des tas d’ordures aux odeurs nauséabondes un peu partout dans la ville, parfois même débordant sur la chaussée, c’est le lot quotidien des habitants de Rabat, cette ville royale qui a été inscrite, le 29 juin dernier, au patrimoine mondial de l’Unesco.
En effet, depuis plusieurs semaines, les habitants de Rabat se plaignent de l’insalubrité des rues, rapporte Yabiladi.
«Cela est d'autant plus dangereux qu'il fait chaud depuis quelques jours ce qui rend notre quotidien plus difficile avec les odeurs nauséabondes », a confié à Yabiladi une résidente de l’Océan, un quartier populaire de Rabat.
Devant cette situation préoccupante, un groupe Facebook a même été créé. S’intitulant «Rabat sous les ordures», on peut y voir des photos des rues de la ville recouverte d’immondices. On peut également y lire des commentaires acerbes d’habitants exaspérés.
Capture écran du groupe Facebook : «Rabat sous les ordures»
Ce qui devient de plus en plus un problème de santé publique, est passé sous silence par les élus locaux et le maire de la ville M. Oulaalou, rappelle le site marocain Yabiladi.
Qui sont les responsables?
Deux principales sociétés assurant le nettoyage de la capitale, Tecmed Maroc et Veolia propreté Maroc, sont pointées du doigt.
Chez Tecmed, les grèves n’en finissent plus depuis début mai. La raison? Des primes non versées par la société.
Veolia, quant à elle, une multinationale française, n'assure plus régulièrement le ramassage des ordures pour faute de «règlement» de la part des autorités de la ville.
Pourtant, le contribuable continue de payer pour le ramassage des ordures sous la forme d’une taxe appelée «taxe des services communaux».
Autre fait révoltant pour les Rabatis. Les quartiers populaires seraient laissés pour compte par les sociétés de nettoyage.
Selon Yabiladi, la saleté à Rabat n'est que partielle car dans certains endroits de la ville comme Agdal et Hay Riad (des quartiers résidentiels et d’affaires), il n'y a aucune trace d'insalubrité.
Lu sur Yabiladi
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