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Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, au palais de l'Elysée, le 26 janvier 2012. REUTERS/POOL New
Nicolas Sarkozy et Alassane Ouattara, au palais de l'Elysée, le 26 janvier 2012. REUTERS/POOL New

France-Côte d'Ivoire: histoire d'un couple aux relations ambiguës (4/4)

En intervenant militairement pour chasser Laurent Gbagbo, la France a repris la main de manière inattendue sur son ancienne possession. Retour sur cinq décennies de relations franco-ivoiriennes. Quatrième et dernier volet de notre série: retour à une Françafrique «newlook»?

Les années passent, les résolutions onusiennes aussi. Et arrive enfin l'élection présidentielle tant attendue. Prévue pour 2005, elle a été reportée à de nombreuses reprises.

La France, comme la quasi-totalité de la communauté internationale, au diapason avec le RDR (Rassemblement des républicains) d'Alassane Ouattara, accusent Laurent Gbagbo d'être le responsable de ce retard. Avec pour principal argument le fait que le président ivoirien, comparé à un «boulanger» qui roulerait ses adversaires dans la farine, chercherait à repousser un scrutin qu'il serait sûr de perdre fasse à un Alassane Ouattara soutenu par une «majorité silencieuse».

Le président ivoirien rétorque qu'il n'a rien à craindre d'une élection à la loyale mais qu'il n'est pas question de l'organiser, tant que les rebelles des Forces nouvelles, qui contrôlent la moitié du pays, n'ont pas désarmé. De fait, même s'ils confirment que le camp Gbagbo continue à acheter des armes, les rapports successifs des experts du comité des sanctions de l'ONU répètent inlassablement que les Forces nouvelles ne désarment pas non plus. 

En outre, l'accord de Ouagadougou, de mars 2007, décidant que leur chef Guillaume Soro devient le Premier ministre de Laurent Gbagbo, ne permet qu'une réunification factice du pays. Le redéploiement de l'administration dans la zone nord, initié à grand renfort médiatique, est une fiction.

Un rapport onusien -achevé en septembre 2010 mais resté dans un tiroir jusqu'en avril 2011- le dit noir sur blanc. Il précise même que les Forces nouvelles se sont réarmées, qu'une grande partie des armes vient du Burkina Faso, et que certaines unités rebelles sont mieux équipées que les forces gouvernementales. A quelques semaines du premier tour de la présidentielle, l'ONU préfère opportunément garder ces informations sous le boisseau. A postériori, elles donnent pourtant des arguments à ceux qui, dans le camp Gbagbo, estiment que les conditions d'une élection transparente et sereine n'étaient pas réunies...

Une présidentielle trop bien ficelée...

Après un premier tour paisible, le climat se tend à la veille du second tour prévu le 28 novembre 2010. Le président Gbagbo, qui assure craindre une opération de déstabilisation, a décrété un couvre-feu, au grand dam de son adversaire Alassane Ouattara.

Le jour du vote, la plupart des journalistes et de nombreux observateurs constatent que les  électeurs sont moins nombreux à se rendre dans les bureaux. Le lendemain, le vice-président RDR de la Commission électorale indépendante (CEI) affirme que la participation devrait atteindre au mieux 70%, contre plus de 80% au premier tour, estimation confirmée un peu plus tard par le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU.

Les résultats se font attendre. Annoncée pour le mardi, leur proclamation provisoire est repoussée au mercredi. Mais les heures passent et la tension monte. Diffusée à la télévision, l'annonce des chiffres est interrompue, lorsqu'un membre du parti de Laurent Gbagbo, le Front populaire ivoirien, assurant que les résultats sont faux, déchire les feuilles que commençait à lire le porte parole de la CEI.

La retransmission cesse et les téléspectateurs, rivés à leur poste, constatent que le délai de 72 heures imparti à la commission pour rendre publics les résultats est dépassé. Ils seront finalement annoncés le lendemain, devant la presse internationale à l'hôtel du Golfe, QG de campagne d'Alassane Ouattara, officiellement pour des raisons de sécurité, affirmera le président de la CEI Youssouf Bakayoko, membre du PDCI d'Henri Konan Bédié.

Ces résultats donnent Alassane Ouattara gagnant avec 54,1% contre 45,9 % pour Laurent Gbagbo. Et entretemps, la participation est, comme par magie, passée de 70 à plus de 80%. Ce que, curieusement, aucun observateur occidental ne fera remarquer, alors que ce gonflement inexpliqué de la participation a pu peser sur le résultat annoncé. 

Un hold-up électoral

Le lendemain après-midi, d'ailleurs, le Conseil constitutionnel présidé, lui, par un proche de Laurent Gbagbo annule les résultats dans les départements du nord pour fraude et proclame le président sortant vainqueur avec 51,45% des voix. Les réactions internationales sont immédiates, d'une force et d'une unanimité inédite. Le même jour, le représentant du secrétaire général des Nations unies, Young-Jin Choi, en tant que certificateur des élections, tient une conférence de presse pour contredire la décision de la haute juridiction ivoirienne. Il assure que ses propres décomptes donnent Alassane Ouattara gagnant.

Dans les heures qui suivent, c'est un déluge inédit de déclarations venant du monde entier dénonçant un hold-up électoral. Fait peu commun, la France, les Etats-Unis, l'Union européenne, jusqu'au Fonds monétaire international, demandent en chœur à Laurent Gbagbo de reconnaître sa défaite.

Ce dernier n'en a cure. Il se considère comme le vainqueur du scrutin et est investi dès le lendemain comme nouveau chef de l'Etat. Le même jour, Alassane Ouattara improvise une cérémonie similaire à l'hôtel du Golfe qui sera dans les cinq mois suivant le siège de son pouvoir.

Deux présidents

La Côte d'Ivoire s'installe dans une situation inédite, avec deux présidents et bientôt deux gouvernements. Pour Laurent Gbagbo, pas question de quitter son poste. Il dénonce des graves irrégularités dans les zones contrôlées par les ex-rebelles et propose un recomptage des bulletins sous surveillance internationale, en se disant prêt à se retirer si cet ultime décompte le donne perdant.

Une initiative, déjà réalisée ailleurs, mais qui sera rejetée unanimement, à commencer par les Nations Unies et la France. Pour ces dernières, avec ou sans fraude, Alassane Ouattara est le vainqueur du scrutin. Et Laurent Gbagbo, accusé de s'accrocher au pouvoir, doit partir. Lui, voit dans ce refus du recomptage la preuve de la mauvaise foi de ses interlocuteurs et il maintiendra sa position jusqu'au bout, y compris devant les juges de la Cour pénale internationale.

Dès lors, la pression va s'accentuer sur le chef de l'Etat sortant. Refusant d'apparaître au premier plan, mais très active en coulisses, la France préfère au départ laisser les organisations régionales comme la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'ouest et l'Union africaine monter au créneau.

La Cédéao, puis l'Union africaine interviennent ou prennent position à tour de rôle. Et si des divisions apparaissent au sein de ces deux organisations régionales, de même d'ailleurs qu'au sein de l'ONU entre les membres permanents du Conseil de sécurité, l'isolement de Laurent Gbagbo s'accentue au fil des mois. Reste pour la France et ses partenaires à vaincre les dernières résistances au sein de l'Union africaine, notamment de l'Afrique du Sud.

Nicolas Sarkozy est en première ligne. Il va jusqu'à faire le déplacement au sommet de l'Union africaine d'Addis Abeba, fin janvier 2011, pour convaincre ceux des dirigeants africains qui hésitent, de reconnaître la victoire d'Alassane Ouattara et de demander le départ de Laurent Gbagbo.

Initialement fidèle à la ligne de son prédécesseur Thabo Mbeki, le président sud-africain Jacob Zuma refuse d'abord de participer à cet isolement de Laurent Gbagbo, de même que l'Ouganda et l'Angola. Mais face à l'isolement croissant du chef de l'Etat sortant, Pretoria n'entend visiblement pas compromettre ses chances d'obtenir un poste de membre permanent au Conseil de sécurité des Nations Unies. Le président français Nicolas Sarkozy a sans doute mis cela dans la balance, lorsque Jacob Zuma l'a rencontré à Paris, début mars 2011. C'est d'ailleurs peu après, que l'Afrique du Sud a fini par lâcher Gbagbo.

Bien sûr, la France peut arguer qu'elle n'est pas seule à avoir choisi le camp d'Alassane Ouattara. Les Etats-Unis, l'Union européenne, le Canada, la Cédéao et l'Union africaine sont désormais unanimes à le considérer comme le président élu de Côte d'Ivoire. Mais Nicolas Sarkozy s'est dépensé sans compter. Et, pour ceux qui en doutaient encore, son rôle moteur apparaît de plus en plus clairement au fil des semaines.

La France tombe le masque

Le 17 mars 2011, le Forces de défense et de sécurité, loyale à Laurent Gbagbo sont accusées d'avoir bombardé un marché à la lisière du quartier populaire d'Abobo, faisant une vingtaine de morts et une soixantaine de blessés. Le porte-parole du gouvernement Gbagbo, Ahoua Don Mello dément catégoriquement et parle d'une manipulation du camp adverse.

L'événement va en tous cas pousser la France à obtenir l'adoption, le 30 mars, d'une résolution du Conseil de sécurité des Nations unies autorisant l'usage de la force par l'ONUCI, la force des Nations unies, pour « empêcher l'utilisation d'armes lourdes contre les civils ». En l'occurrence, les civils considérés comme pro-Ouattara, puisque les exactions commises par des rebelles fidèles aux président reconnu par la «communauté internationale» n'ont jusqu'ici suscité aucune réaction de cette dernière.

Quoi qu'il en soit, la machine est désormais en marche. La résolution permet, au nom de la protection des civils, aux forces françaises et à l'ONUCI d'appuyer ouvertement les forces pro-Ouattara dans leur marche vers le pouvoir. Le 28 mars les forces pro-Ouattara, constituées des ex-Forces nouvelles et de supplétifs recrutés dans la population, lancent une vaste offensive à partir de la zone nord qu'ils contrôlent. Rebaptisées Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) par un décret, elles avancent très rapidement sur Abidjan. Sans doute est-ce en raison d'un coup de pouce de Paris qui, révèle l'hebdomadaire satirique le Canard enchaîné, a fourni un soutien en armes, logistique et même stratégie militaire.

Un soutien dont les FRCI vont de nouveau avoir besoin. Bloqués à l'entrée d'Abidjan, puis repoussés une première fois non loin du Palais présidentiel par des forces armées pro-Gbagbo décidées à ne rien lâcher, les combattants pro-Ouattara vont bénéficier d'un appui décisif de la France et des Nations unies. 

L'arrestation de Gbagbo

Le 4 avril des hélicoptères onusiens et français bombardent des camps militaires stratégiques et des batteries situées à la résidence et au Palais présidentiel. Le lendemain une offensive rebelle tourne court. Le 10 avril, la résidence de Laurent Gbagbo est bombardée par l'armée française. Le lendemain matin, l'attaque continue, et le président sortant, réfugié avec sa famille et des proches dans un sous-sol un peu vite qualifié de «bunker», est arrêté en milieu de journée. Tous sont transférés à l'hôtel du Golfe. Certains sont très sérieusement malmenés ou humiliés. Le secrétaire général de la présidence est très gravement blessé par une balle d'un combattant pro-Ouattara et meurt quelques heures plus tard.

Officiellement, ce sont les forces fidèles à Alassane Ouattara qui ont mené l'opération à l'intérieur de la résidence. Paris reconnaît, pour sa part, leur avoir donné un appui décisif, mais nie y avoir pénétré. Plusieurs sources semblent pourtant confirmer la thèse du camp Gbagbo, que ce dernier réitèrera lors de son audience préliminaire devant la Cour pénale internationale. Selon cette thèse, ce sont bien les Forces spéciales françaises qui ont mené l'opération avant de remettre le chef de l'Etat déchu aux FRCI.  

Qu'importe, sous couvert d'un mandat onusien et pour des raisons officiellement «humanitaires», c'est bien la France, ancienne puissance coloniale, qui a fait basculer l'histoire en Côte d'Ivoire. Elle renoue du même coup avec les veilles habitudes du passé, fussent-elles exhumées pour imposer un président reconnu comme «légitime» par les Nations Unies. Quitte à couvrir, les meurtres commis par les soldats de son protégé, en particulier à Duékoué, où selon le CICR, près de 800 personnes ont été massacrées par les FRCI, fin mars 2011, où encore la chasse à l'homme à Abidjan contre les populations abusivement cataloguées pro-Gbagbo dans les semaines qui ont suivi la chute de Laurent Gbagbo.  

Avec la chute de Laurent Gbagbo, le pouvoir ivoirien revient dans le giron des héritiers d'Houphouët-Boigny, qu'ils ont toujours considéré comme un intrus. Et c'est le début d'une nouvelle lune de miel entre la Côte d'Ivoire et la France. Le 21 mai, Nicolas Sarkozy est le seul chef d'Etat occidental présent à la fastueuse cérémonie d'investiture, organisée à Yamoussoukro avec l'aide d'une agence de communication européenne, tandis qu'à Abidjan, certains quartiers comme Abobo et Yopougon traumatisés par les combats des semaines précédentes comptent encore leurs morts...

Conscient de ce qu'il doit à l'ancienne puissance coloniale, Alassane Ouattara n'est pas avare en remerciements. «Nous vous serons toujours reconnaissant», lance-t-il à l'adresse de son homologue français, qui affiche ostensiblement sa satisfaction. Alassane Ouattara sait aussi que sa position est fragile. Revenant sur la décision de son prédécesseur de fermer la base française d'Abidjan du 43e Bima, le nouveau chef de l'Etat demande à la France de maintenir une forte présence militaire en Côte d'Ivoire. 

Il ne sera qu'à moitié entendu. Malgré son amitié ancienne et son soutien indéfectible à Alassane Ouattara, Nicolas Sarkozy opte pour une solution moins ambitieuse. Sur les 1650 hommes de la force Licorne, il ne reste que 450 militaires, devant passer par la suite à 300. Ils constitueront les «Eléments français en Côte d'Ivoire», comme c'est le cas au Sénégal, et seront essentiellement chargés d'aider à la formation et la restructuration de l'armée ivoirienne. Mais la France a dépêché tout de même un officier de haut rang comme conseiller auprès du président Ouattara.

Depuis son arrivée au pouvoir, Alassane Ouattara jouit en outre d'un soutien diplomatique sans faille de la France. Ces derniers mois, les membres du gouvernement français se sont bousculés à Abidjan. Outre Nicolas Sarkozy, le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé, celui de la Défense Gérard Longuet, le Premier François Fillon, puis le ministre de l'Intérieur Claude Guéant ont fait le déplacement.

La France a, en outre, aidé les autorités ivoiriennes à ficeler le dossier de transfèrement de Laurent Gbagbo à la Cour pénale internationale, le 30 novembre 2011. En toute logique, le gouvernement français est resté muet sur un éventuel dossier concernant Alassane Ouattara ou Guillaume Soro, au moins indirectement responsables des atrocités commises par leurs troupes.  

Ouattara reçu en grande pompe

Pour couronner le tout, du 25 au 27 janvier 2011, le président Ouattara a eu droit à un accueil exceptionnel en France, où il était en visite d'Etat. Rencontre avec tous les hauts responsables  Nicolas Sarkozy et François Fillon bien sûr, le président UMP de l'Assemblée nationale, plusieurs ministres, le maire de Paris Bertrand Delanoë et une centaine de chefs d'entreprise au Medef. 

Alassane Ouattara a eu droit à un concert de louanges. A commencer par celles du président français, qui n'a pas tari d'éloges sur son ami, évoquant «son admiration pour son parcours, pour son courage, pour sa ténacité et pour la façon dont il continue à tendre la main à chacun en Côte d'Ivoire». En retour, Alassane Ouattara a, une fois de plus, remercié la France pour son intervention militaire en Côte d'Ivoire. Dans une interview au journal Le Monde, il a même été jusqu'à affirmer que Paris a permis d'éviter un «génocide pire qu'au Rwanda». Un discours excessif entendu depuis des années dans la bouche de son Premier ministre Guillaume Soro, que ne valide aucune organisation de défense des droits de l'homme sérieuse, même si des meurtres et des violences ont été commis en Côte d'Ivoire.

Nicolas Sarkozy n'a, d'ailleurs, pas dit un mot sur les ratées de la réconciliation et les violations des droits de l'homme en Côte d'Ivoire, notamment les violences contre les partisans de l'ex-président Gbagbo ou les exactions des forces pro-Ouattara contre la population. Alors que la secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, de passage à Abidjan quelques jours plus tôt, avait au moins pris la peine d'appeler les autorités ivoiriennes à dialoguer avec toutes les forces politiques du pays.

Tout cela fleure bon le temps du vieux Houphouët-Boigny. Est-ce pour autant un retour à la Françafrique «newlook»?  La France a repris la main sur la Côte d'Ivoire, se débarrassant de l'encombrant Laurent Gbagbo. Nicolas Sarkozy a, en outre, promis des ponts d'or, notamment des allègements de dettes de 2 milliards d'euros, à Alassane Ouattara. Les deux hommes ne cessent également de mettre en avant leur relation intime.

Cela dit, Paris n'a pas pour autant accédé à la demande ivoirienne de maintenir une base militaire «à l'ancienne» à Abidjan.  Par ailleurs, même si Alassane Ouattara a appelé les sociétés françaises à venir en Côte d'Ivoire, elles savent que l'époque du marché captif, tel qu'il existait du temps d'Houphouët, est révolue.

La question est aussi de savoir ce qui se passera si le président français n'est pas réélu et laissait son siège au socialiste François Hollande. Le Parti socialiste a depuis longtemps tourné le dos à Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara a aussi ses amis au PS, dont Laurent Fabius, possible futur chef de la diplomatie en cas de victoire socialiste.

Mais, outre le petit groupe isolé de fidèles de toujours mené par Guy Labertit ou Henri Emmanuelli, d'autres personnalités ont critiqué l'intervention française d'avril 2011, comme le porte-parole du PS Benoît Hamon. Il reste donc à voir si Alassane Ouattara bénéficiera d'un soutien aussi inconditionnel d'un François Hollande président.

Etienne Kunde

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Etienne Kunde. Journaliste ivoirien.

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