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Kenya: l'opposition lance un appel aux dons pour le scrutin présidentiel

La coalition d'opposition Nasa a lancé vendredi un appel à donations auprès de ses partisans, pour l'aider à financer la campagne pour le scrutin présidentiel du 17 octobre, après l'invalidation par la justice de l'élection du 8 août.

"Les élections doivent avoir lieu le mois prochain et nous appelons tous nos supporteurs dans le pays à participer à ces élections en faisant une contribution financière à la campagne", a déclaré le leader de l'opposition Raila Odinga, lors d'une conférence de presse à Nairobi.

C'est munis d'un carton sur lequel était inscrit le numéro de compte Mpesa - un système de transfert d'argent via téléphone mobile - que M. Odinga et son colistier Kalonzo Musyoka se sont présentés aux caméras pour solliciter ces contributions. 

"Chaque sou apporté comptera", a ajouté M. Odinga. "Nous demandons aux gens de donner ne serait-ce que 10 shilling (8 centimes d'euros), 100 shillings, 1.000 shillings, 100.000 etc..., tout ce qu'ils peuvent se permettre", a-t-il dit.

"Si vous faites cette contribution, vous achèterez votre ticket vers Canaan", a repris M. Odinga, dans une référence au nom biblique de la Terre promise par Dieu aux Hébreux, récurrente ces derniers mois dans ses discours.

Cet appel à donations donne à penser que Nasa éprouve des difficultés à financer sa campagne pour l'élection du 17 octobre, tandis que le président sortant Uhuru Kenyatta et son colistier ont eux déjà repris leurs meetings dans plusieurs régions du pays.

Saisie par l'opposition, la Cour suprême a annulé le 1er septembre le résultat du scrutin du 8 août, à l'issue duquel le président Kenyatta avait été proclamé vainqueur avec 54,27% des voix, contre 44,74% à M. Odinga.

La Cour avait justifié cette décision, inédite sur le continent africain, en estimant que l'élection n'avait "pas été conduite en accord avec la Constitution", et que des "illégalités et irrégularités (en avaient) affecté l'intégrité".

La Commission électorale (IEBC) a fixé au 17 octobre, soit dans la limite des deux mois imposée par la Constitution, la date de la nouvelle présidentielle.

L'opposition a posé certaines conditions à sa participation à ce scrutin. Elle a demandé le départ de plusieurs responsables de l'IEBC, la possibilité pour toute personne éligible de se présenter, mais aussi un audit approfondi du système électronique de la Commission, qui selon elle a été piraté en faveur de M. Kenyatta.

AFP

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