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Le Nigeria annonce la libération de 21 lycéennes de Chibok
Le groupe terroriste Boko Haram avait enlevé 219 élèves d'un lycée de Chibok en avril 2014.
C'est une nouvelle que beaucoup de familles n'attendaient plus. L'AFP a annoncé jeudi 13 octobre sur le réseau social Twitter que 21 lycéennes de Chibok avaient été libérées par Boko Haram.
Nigeria: 21 lycéennes de #Chibok libérées par le groupe jihadiste #BokoHaram #AFP
— Agence France-Presse (@afpfr) October 13, 2016
La nouvelle a été confirmée dans la foulée, toujours sur Twitter par Mallah Garba Shehu, l’un des porte-paroles du président nigérian, rapporte également Jeune Afrique. Les 21 filles, enlevées en avril 2014, se trouvent désormais entre les mains des responsables de services de sécurité nigérians.
It is confirmed that 21 of the missing Chibok Girls have been released and are in the custody of the Department of State Services, DSS.
— Mallam Garba Shehu (@GarShehu) 13 octobre 2016
«La libération des jeunes filles, dans un nombre limité, est le résultat de négociations menées entre l'administration et Boko Haram», a précisé Mallam Garba Shehu sur son compte Twitter. Il a ajouté que les noms des lycéennes libérées seraient dévoilés rapidement.
The release of the girls, in a limited number is the outcome of negotiations between the administration and the Boko Haram...
— Mallam Garba Shehu (@GarShehu) 13 octobre 2016
Déjà une lycéenne retrouvée en mai
On savait depuis le mois de mai qu'au moins une partie des 219 élèves d'un lycée de Chibok kidnappées dans la nuit du 14 au 15 avril 2014, étaient vivantes. C'est ce qu'avait affirmé l'une d'entre-elles, retrouvée dans la forêt de Sambisa le 17 mai par des habitants de la région. L'armée nigérianne avait confirmé la nouvelle, d'abord annoncée par les familles des victimes. Il s'agissait à l'époque de la première fois qu'une des lycéennes était retrouvée vivante.
«Elle a dit que selon ses souvenirs, peut-être la moitié des filles sont toujours là-bas. Six de celles qu'elles connaissaient sont mortes. Ils les gardent dans la brousse à Sambisa. C'est une région surveillée et contrôlée par Boko Haram, donc on ne connait pas leurs conditions de détention», avait confié Abana Lawan, une activiste nigériane, à Buzzfeed.