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Un éclat de balle sur une vitre de l'hôtel Imperial Marhaba à Sousse. REUTERS/Zoubeir Souissi
Un éclat de balle sur une vitre de l'hôtel Imperial Marhaba à Sousse. REUTERS/Zoubeir Souissi

La page Facebook du tueur de Sousse comportait des signes de radicalisation

Seifeddine Rezgui, l'auteur de l'attaque terroriste de Sousse en Tunisie, s'était toujours montré très discret sur ses intentions.

Le profil de Seifeddine Rezgui, l'auteur de l'attaque sanglante qui a tué 38 personnes vendredi 26 juin dans un complexe hôtelier à Sousse en Tunisie, symbolise la difficulté pour les forces de sécurité tunisiennes de repérer les "loups solitaires" qui préparent des attentats dans le pays. Selon les estimations du Centre international des études de la radicalisation, environ 3.000 Tunisiens sont déjà partis faire le djihad en Syrie et en Irak dans les rangs de l'Etat islamique. 

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Le ministre de l'Intérieur tunisien a annoncé que le passeport de Rezgui, qui a été saisi à son domicile, ne comportait pas de traces de voyages à l'étranger, mais les autorités suspectent l'étudiant de 19 ans - qui a été abatttu vendredi - d'avoir rejoint clandestinement la Libye il y a quelques mois. 

Seifeddine Rezgui était un "solitaire silencieux qui a montré des signes de radicalisation depuis quelques années tout en cachant ses véritables intentions", écrit le New York Times qui s'appuie sur des témoignages de voisins et de proches du jeune homme. "Nous ne savons pas comment cela s'est passé", a déclaré le grand-père du tueur. 

Mais sa page Facebook a révélé quelques indices de sa radicalisation. Parmi ses photos de profil, l'une était la bannière noire de l'Etat islamique, qu'il avait publié comme photo de couverture en juin 2014. Mais son compte Facebook a été supprimé samedi, note le New York Times qui a eu accès à sa page avant la fermeture de celle-ci. Son dernier post, le 31 décembre 2014, était une diatribe contre la fête du Nouvel an à Sousse qui était selon ses propos un festival pour non-croyants. 

Lu sur New York Times

Slate Afrique

La rédaction de Slate Afrique.

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