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Il ne se passe pas un seul jour sans que l’on évoque, ci ou là, les progrès spectaculaires que réalise l’Afrique sur le plan économique. Selon de toutes dernières indications, la croissance économique du continent devrait s’élever à près de 5% cette année. De quoi réjouir les populations, mais aussi le reste du monde qui y voit une source majeure d’investissement.
Pourtant, derrière ces chiffres idylliques, se cache une réalité assez peu glorieuse. En effet, selon un sondage réalisé par Afrobaromètre, près de la moitié de la population africaine vit toujours dans l’extrême pauvreté.
«Satisfaire les besoins quotidiens reste un défi majeur pour la majorité des Africains», apprend-on des résultats de l’enquête.
Traduction, les chiffres sans cesse publiés pour évoquer le boom économique de l’Afrique ne se traduisent pas par un recul significatif de la pauvreté: les pauvres sont de plus en pauvres et la faim continue de faire des ravages.
Afrobaromètre souligne, par exemple, que les pays où les plus hauts taux de pauvreté sont ressentis sont le Burundi, la Guinée, le Niger, le Sénégal et le Togo.
Les chercheurs estiment que «les investissements dans l’éducation et les infrastructures peuvent être l’un des moyens les plus efficaces pour que les gains économiques atteignent les citoyens les plus pauvres du continent».
Slate Afrique avec AFP