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Syrie : David Cameron contraint par l’opposition d’attendre le rapport des inspecteurs de l’ONU

Le premier ministre britannique David Cameron a reconnu jeudi devant les députés ne pas avoir 100% de certitude quant à la responsabilité ou non du régime syrien dans l’usage d’armes chimiques dans une banlieue de Damas.
« Il n’y a pas, effectivement, 100% de certitude quant aux responsables de l’attaque chimique (près de Damas). Nous n’avons pas de preuves attestant l’absence d’armes chimiques chez l’opposition et la possession de telles armes par le régime (...). Cela ne suffit pas pour affirmer que le régime en est responsable et en répondra », a déclaré le chef du gouvernement.
M.Cameron a été contraint par l’opposition travailliste d’attendre le rapport des inspecteurs de l’Onu avant toute décision sur une intervention militaire en Syrie. Les travaillistes lui ont demandé des « preuves convaincantes » de la responsabilité du régime de Bachar el-Assad.
Ainsi, le premier ministre, dont le gouvernement avait lancé les préparatifs militaires en début de semaine, a dû revenir sur son intention de soutenir une intervention militaire immédiate, notamment en raison des réticences de l’opposition travailliste et de parlementaires de son propre parti.

Il faut des preuves

Toute décision concernant la Syrie doit être prise après une étude circonstanciée des preuves confirmant l’utilisation d’armes chimiques, a déclaré jeudi le chef de l’opposition britannique Ed Miliband lors d’une réunion de la Chambre des Communes.

« Ce sont les témoignages qui doivent précéder la décision, et non vice versa », a indiqué M. Miliband. Il a dans le même temps souligné qu’il n’excluait pas la possibilité d’une opération militaire en Syrie.

« Les événements horribles qui se déroulent dans ce pays nous contraignent à envisager tous les scénarios », a conclu le chef des travaillistes britanniques.

Obama encore indécis

Le président américain Barack Obama n’a toujours pas pris de décision sur la réaction américaine à l’usage d’armes chimiques en Syrie, a annoncé jeudi aux journalistes le vice-président des Etats-Unis Joe Biden.
« Le président n’a toujours pas pris de décision », a déclaré M.Biden.
Selon les médias américains, la conseillère du président à la Sécurité nationale Susan Rice, le chef du Pentagone Chuck Hagel, le directeur du renseignement américain James Clapper et le secrétaire d’Etat américain John Kerry doivent intervenir devant le Congrès sur la question syrienne.

Zone d’exclusion 

Les Etats-Unis étudient la possibilité de mettre en place une zone d’exclusion aérienne en Syrie, mais le président Barack Obama n’a pas encore pris de décision concernant la réaction à l’emploi d’armes chimiques dans ce pays, a déclaré mercredi Marie Harf, porte-parole adjoint du département d’Etat américain.

« Nous avons déclaré à maintes reprises que les militaires étaient prêts à toute surprise. Beaucoup de variantes sont à l’étude, dont la mise en place d’une zone d’exclusion aérienne » en Syrie, a indiqué Mme Harf.

Un second Vietnam pour les américains

Si les Etats-Unis frappent la Syrie, ils seront confrontés à un plus grand nombre de problèmes que lors de la guerre du Vietnam, a déclaré jeudi le général Mohammad Ali Jafari, commandant du Corps des Gardiens de la révolution islamique (Pasdaran), cité par les médias iraniens.
« La Syrie se transformera en un champ de bataille plus dangereux et plus meurtrier que le Vietnam [à l'époque de l'invasion américaine, ndlr]. Pour les Etats-Unis, ce sera de fait un deuxième Vietnam », a affirmé M. Jafari.
Le général estime qu’une intervention militaire en Syrie porterait également un préjudice énorme à Israël.
« Une attaque contre la Syrie entraînerait automatiquement une destruction d’Israël », a indiqué le chef du Pasdaran.

Certains pays occidentaux étudient la possibilité d’une opération militaire contre la Syrie en réponse à l’utilisation présumée d’armes chimiques par les troupes gouvernementales dans la région de Damas.

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