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Les Etats du Golfe devraient prendre exemple sur le modèle marocain. C’est l’analyse proposée par le commentateur Sultan Al Qassemi et relayée sur le Huffington Post Maghreb.
Installé à Dubai, le commentateur émirati donne son opinion sur la situation politique de la région. Selon lui, les pays du Golfe ne peuvent plus continuer à gouverner «sans une certaine forme de participation citoyenne».
Mais l’idée de réforme politique ne suscite pas un enthousiasme universel dans cette partie du monde arabe. C’est pourquoi l’auteur donne l’exemple du Maroc, qui a su moderniser son régime politique tout en restant sous l’égide d’un souverain absolu.
En 2011, le royaume chérifien connaît quelques troubles mais n’est pas embarqué dans la vague des printemps arabes car le roi Mohammed VI propose et fait adopter par référendum une nouvelle Constitution qui lui permet de «satisfaire à la fois une grande partie de la société et de maintenir une autorité considérable», note l’article.
Surtout, d’après le journaliste, le monarque a continué à maintenir «un contrôle exclusif sur les domaines militaire et religieux», ce qui devrait rassurer les dirigeants du Golfe craignant de perdre leur suprématie.
Enfin, ajoute le chroniqueur, pour qu’une démocratie soit possible, les Etats arabes de la région doivent autoriser les partis politiques, actuellement interdits au Koweït, au Qatar, en Arabie Saoudite… Au Maroc le chef du gouvernement est choisi par le parti politique majoritaire au Parlement, élu au suffrage universel, ce qui permet de faire participer les citoyens, souligne l’auteur. Les pays du Golfe ont donc tout intérêt à suivre ce modèle pour assurer l’avenir de la démocratie, conclut-il.
Lu sur Al Huffington Post