mis à jour le

Sécurité alimentaire : SAVE THE CHILDREN AU SECOURS DES PRODUCTEURS AGRICOLES DE DIEMA
L'ONG Save the children continue d'être la providence de bien de communautés rurales. En ce début d'hivernage, elle vient de doter en intrants et outils agricoles 1000 producteurs de 13 villages des communes de Bema, Diema, Dioumara, Diangounté Camara et Gomitradougou dans le cercle de Diéma. Cela a été fait à travers le projet « Sécurité alimentaire, moyens de subsistance et de récupération pour les ménages les plus vulnérables dans le cercle de Diéma ». qui cible 1700 ménages, et environ 11900 bénéficiaires. Le projet comprend quatre composantes : la reconstitution du cheptel (150 ménages) ; l'appui aux associations de maraîchage (250 ménages) ; le financement des activités génératrices de revenus (150 ménages) et enfin l'appui en outils et intrants agricoles (1000 ménages).
La donation faite par Save the children d'une valeur de plus de 50 millions de Fcfa s'inscrit dans la composante « Appui en outils et intrants agricoles et dotation de semence ». Ces outils et intrants agricoles se décomposent en 100 tonnes d'engrais NPK et urée, 16 tonnes de semences dont 4 tonnes de mil/sorgho, 4t de maïs, 4 tonnes d'arachide, 4 tonnes de niébé, 3000 dabas et 1000 houes. Les villages concernés sont ceux de Diarra Madina, Diongomané, Kamoune Kassé, ( commune de Bema) ; Débo Massassi, Diandioume (commune de Diangounté Camara) ; Bassibougou, Kouloudjengue, commune de Gomitradougou, Tonkasigui, Touba Madina, Sirakoro (commune de Dioumara) ; Dampa, Guemou et Bougoudéré Niandé dans la commune de Diéma.
Les cérémonies de remise étaient présidées par le préfet de Diéma, les différents sous-préfets, en présence des maires, des chefs sous-secteurs d'agriculture, des bénéficiaires de chaque village, des représentants de Save the children et une foule nombreuse de bénéficiaires.
Pour le troisième adjoint au maire de Dioumara, Marico Traoré, la donation est venue bien à propos. « La campagne agricole de l'année dernière n'a pas marché, a-t-il expliqué, les attentes des populations n'ont pas été comblées. Les provisions conservées dans les greniers étaient épuisées. La grande crise qui s'était installée en 2012 n'est pas encore définitivement achevée. Quand la sécheresse sévit dans une localité, elle est lente à se retirer, elle met trois ans pour disparaître. Nous ressentons jusqu'à présent les séquelles, malgré la campagne satisfaisante de 2012-2013. Ces engrais nous aideront à reconditionner nos parcelles appauvries par une exploitation anarchique ».
Modibo Maggassa, bénéficiaire à Gomitradougou, a rappelé les nombreuses réalisations faites par Save the children dans sa commune, dont la dotation du Cscom en moto ambulance pour faciliter le transport des femmes enceintes du village vers le CSCOM et la référence des enfants malnutris. Le sous-préfet de Dioumara, Mme Konaré Hawa Niaré a, elle également, apprécié à sa juste valeur le don. Elle a profité de l'occasion pour livrer des messages sur la scolarisation des filles qui demeure très faible dans les deux communes de Gomitradougou et Dioumara, qu'elle a en charge.
Samba Diarra, conseiller du chef de village de Guemou, se souvient encore des dégâts causés l'an passé dans son village par les inondations : « A Guemou, a-t-il rappelé, les eaux ont tout emporté, mêmes nos semences n'ont pas été épargnées. Le projet a bien fait de songer à notre village. Nous, nous ne connaissons pas les engrais chimiques, on ramassait du fumier pour mettre dans nos champs. C'est une nouvelle méthode à laquelle il va falloir s'adapter »
Les représentants de Save the children ont invité les producteurs à aller désormais vers l'excellence, en valorisant davantage leurs parcelles cultivables, en utilisant convenablement les engrais et semences pour un meilleur rendement. Ils ont insisté sur le bien-être des enfants pour qui Save the children ½uvre à travers le monde.
Le préfet de Diéma a salué le partenaire infatigable, Save the children, pour toutes les actions qu'il mène dans le cercle afin de favoriser le bien-être des populations et surtout des femmes et des enfants. Il a souhaité voir pérenniser les acquis du projet.
O. BA
AMAP-Diéma