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Coup de filet sur Boko Haram au Nigeria
La secte islamiste vit ses derniers instants dans le Nord du pays.
Le Nigeria veut chasser Boko Haram de son territoire. La milice de jeunes « Civilian JTF » a arrêté un nouveau membre de la secte islamiste mardi 25 juin 2013 à Ngomari, dans les environs de Maiduguri (capitale de l’Etat de Borno), rapporte le site nigérian Vanguard.
Selon l’article, le fanatique louait une chambre à Ngomari depuis un an. Les voisins n’avaient jamais imaginé avoir un terroriste dans leur entourage et se sont dit choqués après l’avoir appris. Civilian JTF, qui cherche à capturer tous les activistes de la région, a tout d’abord arrêté le jeune frère du terroriste qui les a ensuite mené jusqu’à la cachette du plus grand, précise le journal.
Les habitants ont aussi été extrêmement choqués par la confession du combattant islamiste, qui a avoué avoir tué 23 personnes en deux jours, dont des officiers de police et un chef de village, affirme le site.
Parallèlement, plus de 50 membres de la secte détenus à Borno ont accepté l’offre d’amnistie du président nigérian Goodluck Jonathan. Ils sont disposés à coopérer avec le gouvernement et ont assuré qu’ils ne prendraient plus les armes contre la nation, indique Vanguard.
L’un d’entre eux, Adam Konto, qui s’est présenté comme le chef («Amir») du quartier de Bayan, une place forte de Boko Haram à Maiduguri, a affirmé que beaucoup de membres de la secte n’étaient pas réellement coupables de leurs actes, d’après l’article. Selon lui, ils avaient subi un «lavage de cerveau» et n’avaient pas conscience de perpétrer des actions criminelles.
Le comité présentiel de dialogue et de résolution pacifique des conflits dans le Nord a pris acte de ces paroles et a promis l’amnistie aux prisonniers en échange de la sincérité de leurs renseignements, conclut le journal.
Lu sur Vanguard