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Présidence de la FEPACI : CHEICK OUMAR SISSOKO FAVORI
Le neuvième Congrès de la Fédération panafricaine des cinéastes (FEPACI) débute aujourd'hui à Johannesburg en Afrique du Sud, siège de l'association. Principal point à l'ordre du jour, l'élection du nouveau président. En effet, depuis le décès du Gabonais Charles Mensah en 2011, les cinéastes africains n'avaient pu élire un responsable à la tête de leur organisation. Après plusieurs reports, il semble que nombre d'entre eux ont porté leur choix sur la candidature de notre compatriote Cheick Oumar Sissoko. Ce célèbre réalisateur a été couronné de nombreuses fois sur le plan africain et international. Son long-métrage « Guimba, le tyran », avait ainsi remporté l'Etalon du Yennenga en 1995 au FESPACO.
Cheick Oumar Sissoko a également présidé les destinés de la culture malienne de 2004 à 2007 en tant que ministre de la Culture. C'est donc un homme du sérail, doté d'une grande expérience que les cinéastes africains pourraient élire à leur tête dimanche prochain.
Le ministre de la Culture, Bruno Maïga, a rencontré lundi l'ensemble des professionnels du cinéma malien avant le départ de la délégation pour l'Afrique du Sud. Il s'est félicité de la candidature de Cheick Oumar Sissoko au poste de président de la FEPACI. Vu les chances de notre pays d'accéder à ce niveau de reconnaissance, il a demandé à nos cinéastes de rester unis derrière cette candidature. Tout doit être mis en ½uvre pour que Cheick Oumar Sissoko puisse obtenir ce poste, a-t-il dit en substance. C'est seulement dans la solidarité que nous gagnerons. L'élection de notre compatriote sera considérée comme l'élection du Mali, a souligné Bruno Maïga.
Le président de l'Union des cinéastes du Mali (UNCM), le réalisateur Salif Traoré, a donné l'assurance au ministre que le soutien de ses camarades ne fera pas défaut à Cheick Oumar Sissoko.
Crée en 1969, avec le statut d'organisme international, la FEPACI a pour objectifs la défense des intérêts des cinéastes africains et la promotion du cinéma africain.
Ce 9ème congrès de la FEPACI permettra également aux participants, parmi lesquels des pionniers de cinéma et de l’audiovisuel en Afrique, de tracer une nouvelle voie pour le cinéma et l’audiovisuel sur le continent. Ils vont s’accorder sur de nouveaux instruments juridiques et définiront une nouvelle stratégie opérationnelle pour équiper la fédération en vue de réussir ses missions dans l’intérêt des cinéastes du continent et de la diaspora.
Dans cette perspective, le congrès examinera et adoptera les instruments conçus et développés par le secrétariat général pour renforcer les capacités de la FEPACI sur le plan institutionnel, mais aussi la stratégie opérationnelle sine qua non pour redynamiser la fédération panafricaine des cinéastes dans la défense effective des intérêts de ses membres et pour contribuer à la réalisation du développement socio-économique de l’Afrique.
Y. DOUMBIA