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UE: à Paris, le nouveau Premier ministre italien prône l’union bancaire

Au lendemain de sa visite à Berlin, et avant de se rendre à Bruxelles, Enrico Letta a été reçu mercredi 1er mai à l’Elysée par le président français François Hollande. Pour sa première visite officielle en France, M. Letta a présenté la réalisation de l’union bancaire comme la grande priorité de l’Union européenne, jugeant qu’il « ne faut pas perdre du temps ».

 

Il était très détendu, jovial. Il a été reçu sur le perron de l’Elysée par le président François Hollande. Les deux hommes se sont serrés les deux mains en même temps, avec une vraie chaleur et une sympathie réciproque évidente, avant la traditionnelle poignée de main protocolaire, pour les photographes de presse.

L’entretien a été assez long, un peu plus d’une heure et demie, puis François Hollande a commencé la conférence de presse en rappelant qu’Enrico Letta a étudié en France, dans les petites classes, et a même évoqué, comme un clin d’oeil, la confidence que venait de lui faire son hôte, sur son institutrice de Strasbourg qui, apparemment, serait en train de le chercher.

Enrico Letta a parlé à son tour, à la fois en italien et en français, un très bon français d’ailleurs, affichant une grande convergence de vues avec le président français sur l’amitié entre la France et l’Italie, et surtout sur l’Europe, sur la nécessité de réaliser l’union bancaire et sur les autres mesures à prendre pour la croissance.

Car sans la croissance, a-t-il insisté, pas moyen de combattre le chômage, et surtout le chômage de jeunes qui, selon ses propres termes, est un « vrai cauchemar » en Italie.

 

François Hollande

Président de la République

Le double-défi de l’Europe

 

02/05/2013

Les mesures à prendre pour faire revenir la croissance, tel a donc été le grand pivot de la rencontre. François Hollande s’y est lui aussi longuement arrêté en conférence de presse : « Nous avons une obligation aujourd'hui, qui est de faire le même effort et cette fois-ci, pour la croissance, pour l'activité économique, pour l'emploi et notamment celui des jeunes. Et de faire que l'Europe puisse ouvrir une nouvelle étape, sans qu'il soit besoin de remettre en cause le sérieux budgétaire (...), c'est-à-dire la maîtrise de la dépense publique et le souci d'atteindre un horizon qui n'est pas trop lointain, mais qui doit être raisonnable : l'équilibre de nos comptes publics. »

Sur le sujet, le Premier ministre italien Enrico Letta a voulu se montrer rassurant quant à une éventuelle divergence de vues avec l’Allemagne : « Je pense que nous devons trouver des solutions qui sont bonnes pour tous et je suis sûr que si on trouve (…), ce sera bien aussi pour l'Allemagne. Je ne partage pas l'idée de ceux qui pensent que les solutions qui sont bonnes pour faire repartir la croissance en Italie sont mauvaises pour l'Allemagne. »

Rendez-vous a été pris pour le Conseil européen du mois de juin prochain, un sommet qui pourrait être consacré, justement, à la croissance économique.
 RFI

L'essor

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