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Le ton monte au Gabon
L'Union nationale (UN), l'un des plus importants partis d'opposition gabonais, a été dissout mercredi 26 janvier annonce RFI (Radio France internationale).
Son leader, André Mba Obame s'était autoproclamé président du Gabon mardi 25 janvier. «Un crime de haute trahison»; estime le ministre de l'Intérieur gabonais, Jean-François Ndongou. Ce dernier, à l'origine de la dissolution du parti, a demandé à ce que tous les membres de l'Union nationale soient radiés de leurs fonction publique et poursuivis en justice.
André Mba Obame conteste les résultats de l'élection du 30 août 2009. A l'issue de cette présidentielle, la victoire d'Ali Bongo —avec 41% des voix— a été proclamée par les autorités gabonaises.
C'est un documentaire français diffusé en décembre qui a mis le feu aux poudres observe l'hebdomadaire panafricain Jeune Afrique. «Françafrique: cinquante ans sous le sceau du secret», réalisé par Patrick Benquet, «évoque la possibilité d'un trucage de l'élection présidentielle». André Mba Obame, qui s'est réfugié au siège des Nations Unies à Libreville, la capitale, a déclaré:
«Le Gabon s’installe dans une situation où le peuple veut que l’élu de son choix soit aux commandes du pays. Je crois que si c’est valable en Côte d’Ivoire, c’est valable au Gabon.»