
Ambroise Védrines est journaliste à SlateAfrique et rédacteur du blog Le Maligraphe.
«Nous demandons à nos cousins français et aux Etats-Unis d'Amérique qui sont des grandes puissances, de nous aider à faire reculer les rebelles à leur base initiale» rapporte l'AFP. L'appel du président centrafricain François Bozizé à la France et aux Etats-Unis lancé publiquement le 27 décembre en dit long sur la détresse de Bangui.
C’est une histoire méconnue autant que véridique que raconte le dernier projet du dramaturge Milo Rau (avec l'International Institute of Political Murder), Hate Radio. Celle du génocide rwandais vu à travers les paroles des animateurs d’une station de grande écoute, la Radio-Télévision libre des Mille Collines (RTLM).
Le 11 décembre, le Premier ministre malien Cheick Modibo Diarra a été arrêté par les militaires aux ordres du capitaine Sanogo. Contraint de démissioner, il a été remplacé dans la foulée par Diango Cissoko.Comment la presse africaine a-t-elle réagi, alors que le Mali semble s’enfoncer un peu plus dans la crise?
Le 29 novembre 2012, la Palestine a obtenu le statut d’Etat observateur non-membre à l’ONU. Elle devient le 194e Etat reconnu par les Nations Unies. Le résultat est sans appel: 138 voix pour, 9 contre, et 41 abstentions.
Mise à jour du 03/07/2013: le 2 juillet 2013, la Cour constitutionnelle malienne publie la liste définitive des candidats à l'élection présidentielle du 28 juillet, rapporte BBC Afrique. Ils seront finalement 28 concurrents à s'affronter lors de la campagne électorale qui débutera le 7 juillet.
Le 15 juin, Aïssata Cissé, dite «Chato», a été investie par son mouvement politique à la course à la présidentielle qui se déroulera le 28 juillet prochain. La députée de Bourem (nord de Gao) est la seule femme candidate au scrutin. De quoi susciter notre attention.
On a souvent tendance à l’oublier, mais l’opération militaire au Mali lancée le 11 janvier n’est pas uniquement le fait de la France. Outres les forces africaines qui ont largement participé à l’opération Serval (baptisée Misma par la Cédéao), les grandes puissances occidentales alliées ont chacune fourni leur aide à la France.
C’est une photo amusante, tournant régulièrement sur les réseaux sociaux, qui vient de faire sa réapparition après plusieurs mois de silence: celle d’un jeune homme malien, chevauchant un Vélib’ flambant neuf dans les rues de Bamako. La question est toujours la même chez les internautes: «Comment ce Vélib’ a-t-il pu atterrir au Mali»? Et pour le moment… Personne ne semble apporter de réponse sérieuse à cette énigme.
Largement majoritaires au Mali, les jeunes restent à peu près inaudibles depuis le début de la crise. Par le passé pourtant, ce sont eux qui ont influé sur les grandes transformations politiques du pays à plusieurs reprises. Demain ils seront très certainement sollicités après les scrutins présidentiel et législatif prévus au mois de juillet. Car il faut bien se le dire: on ne peut pas faire de politique au Mali sans les jeunes.
Le phénomène est assez rare pour être souligné: organiser des élections pourrait bien s’avérer contreproductif pour la démocratie malienne. Alors que le pays, tourmenté, peine à se projeter à long terme, que l’insécurité du nord demeure un problème majeur et que les querelles politiques au sud n’en finissent pas de diviser l’opinion, on imagine mal comment la tenue d’élections pourrait avoir un impact positif sur la vie politique malienne.