
«Assumons notre révolution»
L’odeur des poubelles qui s’amassent derrière le café Boutoufeh, à Manouba (banlieue de Tunis), n’est pas insupportable, mais suscite l’indignation de Hamza, installé sur la terrasse avec un verre de thé. Si le jeune infirmier fustige «la paresse» et «l’incompétence» des services municipaux, il n’épargne pas non plus ce qu’il appelle «la mentalité très spécifique de ses compatriotes»: