
Abdoulaye Tao. Journaliste du quotidien burkinabè Le Pays.
L’information a été rendue publique seulement le 22 novembre 2012. Simone Gbagbo faisait l’objet d’un mandat d’arrêt délivré par le procureur de la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis le mois de février. La Justice internationale la soupçonne de meurtres, de viols et d’autres formes de violences sexuelles.
Le dernier rapport de l'ONG Human Rights Watch (HRW) épingle les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI) pour non-respect des droits de l’Homme dans le traitement réservé aux partisans de l’ex- président Laurent Gbagbo.
C'est ce qu'on appelle prendre le taureau par les cornes. Le gouvernement ivoirien a rendu publique l’information sur la suspension d’une dizaine de magistrats dont la moralité est jugée douteuse. Ce sont des mesures conservatoires en attendant que les enquêtes diligentées par les services compétents précisent les faits reprochés à ces hommes de lois.
Il a 56 ans, il s’appelle Hassan Cheikh Mohamud. Depuis le 10 septembre, il est le nouveau président de la Somalie. Après deux tours de scrutin, il a devancé le président de la transition Sharif Cheikh Ahmed.
A Gao, dans le Nord Mali, le Mujao vient de donner un nouveau tour de vis dans l’islamisation radicale de son territoire. Les radios sont désormais interdites de diffuser de la musique profane sous peine de fermeture.
La Côte d’Ivoire a commémoré hier, 7 août 2012, le 52e anniversaire de son accession à l’indépendance.
Ainsi donc, les villes conquises par les rebelles du MNLA et les islamistes d’Ansar Dine seraient en difficulté par rapport à leur approvisionnement en énergie et en eau.
Le président nigérien était en visite officielle en France. Avec François Hollande, Mahamadou Issoufou a évoqué le sort des otages français enlevés par Aqmi.
Mise à jour du 1er juin 2012: Dans un communiqué de son bureau politique et de son bureau exécutif, le MNLA signifie son rejet catégorique de l'accord signé le 26 mai avec Ansar Dine à Gao. En cause, la promotion d’un islamisme trop radical incompatible avec les valeurs de laïcité prônée par le mouvement rebelle touareg. L’Etat islamique indépendant de l’Azawad fondé sur le Coran et régi par la charia ne devrait donc pas voir le jour. ***
Des pro-putschistes et autres «conventionnistes» (partisans d’une convention nationale pour désigner un nouveau président) persistent et signent en tenant, comme si de rien n’était, leurs assises pour sortir de leur chapeau un président, leur président, en vue de conduire la transition.
Dioncounda Traoré. Vous le connaissez? C’est le président intérimaire malien. Une fois n’est pas coutume: à 4 jours de la fin de son intérim, il s’est signalé à Abidjan le 16 mai où il a rencontré le président de la conférence des chefs d’Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), Alassane Dramane Ouattara.
Le Mali s’embourbe irrémédiablement dans la crise. Les incidents au nord du pays dans la ville mythique et culturelle de Tombouctou, viennent de finir de convaincre les plus optimistes que la crise est en train de s’installer dans la durée. Les islamistes de Ansar Dine ont définitivement jeté le masque dévoilant ainsi leurs vraies intentions de créer un territoire sous contrôle de la charia.
Mise à jour du 26 mars à (00h14): Le président sortant Abdoulaye Wade, 85 ans dont 12 passés à la tête du Sénégal, a admis sa défaite au soir du second tour de l'élection présidentielle et félicité par téléphone son rival Macky Sall, rapporte la télévision nationale. L'information a été confirmée au QG de campagne de l'ancien Premier ministre de Wade, souligne Reuters.
Ce week-end du 17 février a été encore marqué par de violents affrontements entre policiers et jeunes manifestants opposés à la candidature de Wade à l’élection présidentielle. Les rues de Dakar et de certaines localités du pays sont devenues le théâtre de courses-poursuites, tirs de gaz lacrymogènes avec leur lot de blessés et de personnes interpellées.
Et de deux. L’armée sénégalaise, les célèbres «Djambars», vient d’essuyer un revers sanglant dans la région contestée de Casamance en proie à une rébellion depuis une trentaine d’années. Une dizaine de soldats dont un officier, selon les journaux dakarois, sont restés sur le carreau, le 20 décembre dernier.