
Journaliste économique
Mise à jour du 21 août 2012: Le Premier ministre éthiopien, Meles Zenawi, est décédé dans la nuit du 20 au 21 août, a annoncé le porte-parole du gouvernement éthiopien Bereket Simon."Le Premier ministre Meles Zenawi est décédé hier soir vers environ minuit," a précisé le porte-parole. Le Premier ministre n'avait plus été vu en public depuis juin et son état de santé faisait l'objet de nombreuses rumeurs.****
La décision du gouvernement tunisien d’extrader l’ancien Premier ministre libyen Baghdadi Ali al-Mahmoudi vers Tripoli ouvre une crise politique au sommet de l’Etat. En effet, le président Moncef Marzouki s’opposait à cette décision et se retrouve maintenant affaibli, tandis que les ONG critiquent fortement Tunis.
Une première victoire pour les ONG.
Mise à jour du 30 septembre: Des centaines de Libyens ont remis leurs armes à Benghazi et à Tripoli dans le cadre d'une campagne de désarmement organisée par l'armée et le gouvernement libyen et qui vise clairement les milices armées qui contrôlent toujours une partie du pays. *** Plus de 5 mois après la fin officielle de la guerre civile, la Libye n’est toujours pas stabilisée. Le gouvernement intérimaire n’a-t-il pas une part importante de responsabilité?
Ces derniers jours, le dossier libyen a été relancé par la publication par Mediapart d’un document qui pourrait prouver que Mouammar Kadhafi aurait financé la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007. Aussitôt, l’un des signataires dudit document, Bachir Saleh, a contesté son authenticité. Rien d’étonnant, l’ancien directeur de cabinet du Guide libyen étant réfugié et protégé en France.
Le flou règne encore autour du futur d’Abdallah al-Senoussi. Aussi bien la Libye que la France et la Cour Pénale Internationale ont réclamé son extradition aux autorités mauritaniennes.
Mise à jour du 15 mars: La cour d'appel de Taza, dans le nord-est du Maroc, a confirmé la peine de trois ans de prison ferme prononcée en février contre Abdelsamed Haydour pour insulte à la personne du roi Mohammed VI sur un site internet.***Faut-il s’inquiéter pour le Maroc? Alors que les (timides) réformes de la monarchie semblaient montrer que le régime allait s’ouvrir peu à peu, les autorités se livrent à un véritable tour de vis concernant Internet et les libertés publiques. Au risque d’attiser davantage la contestation?
«Il est plus facile de faire la guerre que la paix.» Cette maxime de Georges Clemenceau prend aujourd’hui tout son sens au sujet de la situation en Libye. Affaiblissement du CNT, impossibilité de désarmer les milices, affrontements entre tribus rivales, tout concourt à faire du théâtre libyen une zone de chaos en Afrique du Nord.
Le départ d’Hosni Moubarak a entraîné un afflux d’hommes d’affaires issus des pays du Golfe en Egypte. Cependant, de nombreuses Egyptiennes dénoncent les crimes sexuels et abus de plus en plus fréquents de la part de ces «touristes» d’un nouveau genre.
C’est un fugitif recherché par la Cour Pénale Internationale qui a rendu visite au nouveau pouvoir libyen le 7 janvier dernier. Le président soudanais Omar el-Béchir est venu à Tripoli pendant deux jours afin de rencontrer les nouveaux dirigeants du pays. Pour Moustapha Abdeljalil, la politique régionale vaut bien une entorse aux droits de l’homme.
D’après le Guardian, qui cite des sources proches de mouvements islamistes en Afrique du Nord, Al-Qaida serait progressivement en train de migrer des zones tribales du Pakistan vers l’Afrique du Nord.
«Kadhafi est tombé, nous ne voulons plus d’armes». Mercredi 7 décembre, le mot d’ordre des Tripolitains rassemblés sur la place des martyrs était clair : «non au chaos, oui à la stabilité». Depuis plusieurs jours, les autorités se sont lancées dans un ambitieux plan de désarmement des katibas.
Si la situation reste confuse en Libye, une chose est sûre: le Qatar est probablement le grand vainqueur de l’intervention occidentale. Du soft power grâce à la chaîne Al-Jazeera au hard power par l’envoi des Forces spéciales, l’émirat a su s’imposer comme un acteur majeur de la transition. Au risque de déplaire aux Occidentaux et à de nombreux Libyens…
Mise à jour du 20 octobre 2011. Les forces du nouveau régime en Libye affirment avoir pris le contrôle de Syrte, le dernier bastion du régime déchu de Mouammar Kadhafi, après plus d'un mois de combats meurtriers. Selon le CNT (Conseil national de transition), le colonel Kadhafi serait mort.***