
La rédaction de Slate Afrique.
De l’extérieur, Manakara est une banale petite ville nichée dans le sud-est de Madagascar. Comme ailleurs sur l’île, les habitants travaillent très majoritairement pendant la journée dans les rizières, les plantations de café, où dans les rivières alentours à la recherche d’or. Mais le soir, Manakara se drappe d’une toute autre ambiance, comme le décrit le site Quartz dans un reportage.
Verra t-on bientôt George Clooney tourner dans une publicité qui vantera les mérites d'un café cultivé au Soudan du Sud? C'est une hypothèse très plausible. Mercredi 7 octobre, rapporte le site Quartz, la marque Nespresso a annoncé qu'elle allait exporter et commercialiser pour la première fois du café sud-soudanais.
C'est un voyage fructueux qu'a effectué le ministre de la Défense français Jean-Yves Le Drian en Tunisie lundi 5 octobre. Le haut fonctionnaire français a en effet annoncé le quadruplement de l'aide militaire annuelle française qui passera à 10 millions d'euros dès 2016 contre 2.5 millions auparavant, rapporte Le Monde.
Oscar Pistorius va rester derrière les barreaux. L'ex-icône nationale sud-africaine, condamnée à cinq ans de prison pour le meurtre de son ex-petite amie Reeva Steenkamp, devait initialement bénéficier d'une libération conditionnelle en août après avoir purgé un sixième de sa peine et fait preuve de bonne conduite, comme le prévoit la loi sud-africaine.
La bataille pour le contrôle du ciel africain pour fournir un réseau internet haut-débit aux populations du continent est bel et bien lancée. On connaissait déjà le projet Loon de Google. L'idée est d'envoyer des ballons Wi-Fi gonflés à l'hélium pour couvrir en réseau les régions les plus reculés du globe, et l'Afrique était au centre des ambitions de la firme américaine.
Aussi bienfaiteurs peuvent-ils sembler, les projets de Google ne sont jamais dénués d'intérêts. Et c'est bien normal, l'entreprise californienne est un géant mondial qui doit augmenter toujours plus ses recettes aux quatre coins du monde pour assurer sa bonne marche.
Depuis plus de vingt ans, la Somalie est un territoire où les armées occidentales sont persona non grata. En octobre 1993, l'opération militaire «Restore Hope» menée par les Etats-Unis sous couvert de l'ONU au nom du droit international d'ingérence humanitaire, alors que la guerre civile entre différentes factions armées ravageait le pays, se terminait par un terrible fiasco.
Sur les cartes mondiales du taux d'homicide par pays, l'Afrique du Sud figure toujours en rouge ou en noir. Depuis la fin du régime de l'apartheid, le pays est confronté à une criminalité très forte dont les causes sont principalement les immenses inégalités économiques qui fracturent le pays et une haine raciste qui demeure dans certaines catégories de la population. À lire aussi: Quand Jacob Zuma ne décroche pas son téléphone pour saluer Barack Obama
Dans les couloirs du siège mondiale de l'ONU à New York, il y a toujours des détails croustillants qui vous font oublier les discours ennuyants de nombreux chefs d'Etat. Le 28 septembre, c'est le dictateur zimbabwéen Robert Mugabe qui sortait le public de sa torpeur en déclarant à la cantonade: «nous ne sommes pas gays!».
Robert Mugabe est l'exact opposé d'un bon vin qui s'améliore avec l'âge. Le chef d'Etat du Zimbabwe, qui dirige en despote ce pays d'Afrique australe depuis 1987, multiplie ces derniers temps les déclarations médiatiques tapageuses et les bourdes - en plus d'avoir plongé son pays dans une crise économique sans précédent et de bafouer les droits de l'homme. À lire aussi: Mugabe, 91 ans, prononce le mauvais discours devant le parlement du Zimbabwe
L'Arabie Saoudite n'avait toujours pas communiqué lundi 28 septembre un bilan officiel du nombre de victimes dans l'immense bousculade mortelle qui s'est produite dans la vallée de la Mina jeudi 24 septembre. Mais les dernières estimations font état de 769 pèlerins morts, la plupart par asphyxie, et de 934 blessés.
Quand les gens s'intéressent aux liens entre les réseaux sociaux et la classe politique, ils se concentrent habituellement sur comment Facebook et Twitter changent la manière dont les élus établissent un lien avec leurs électeurs. Mais les choses sont un peu différentes en Afrique, où le téléphone portable n'a pas seulement modifié la façon de communiquer des gens mais aussi leur rapport à l'argent.
Dans de nombreux pays africains où l'islam est la religion dominante, c'est l'inquiétude qui règne au lendemain du mouvement de foule meutrier qui a provoqué la mort d'au moins 717 personnes dans la vallée de la Mina, l'un des lieux saints de la Mecque. De nombreux ressortissants du continent seraient en effet décomptés parmi les victimes.
Le bilan de la bousculade géante qui a provoqué la mort de plusieurs centaines de personnes tout près de la Mecque s'alourdit d'heure en heure en Arabie Saoudite. Jeudi 24 septembre en début de soirée, le dernier bilan communiqué par les autorités saoudiennes faisait état de 717 morts et plus de 800 blessés.
Pour finir l'expérience Terrafrica, nous avons voulu savoir comment un projet de compensation volontaire d'émissions de CO2 conclu entre une grande puissance économique – en l'occurrence l'Allemagne - et une petite ville burkinabè change concrètement la vie locale.
© Photo Pierre Girard Les OGM fileraient-ils un mauvais coton au Burkina? De nombreuses associations de producteurs voudraient le croire. Mais force est de constater que, malgré les rendements décevants, le gouvernement persiste dans sa politique de généralisation du coton transgénique (bt) mis au point avec la firme américaine Monsanto.
Dans la Boucle du Mouhoun, à l’Ouest du Burkina, une coopérative agricole a su s’imposer comme l’une des plus dynamiques du pays.
Chef coutumier, député, cultivateur... le Larlé Naaba est homme à cumuler les activités. Depuis juillet 2010, il est aussi le propriétaire de la première unité pilote de production de biocarburant du Burkina Faso. Le carburant propre « made in Burkina » sera-t-il un jour produit à l'échelle industrielle?
Dans un état en voie de développement ce qui est difficile ce n'est pas de trouver la bonne idée de business... mais de réussir à la financer. Globalement peu argentés, les futurs entrepreneurs sont le plus souvent obligés de se tourner vers les banques pour monter et développer leur affaire. Et c'est là que le bât blesse.
De gauche à droite : Fatoumata, Moussa et Issaka. Sur les bancs de l'amphi et déjà entrepreneurs.
Jolie femme camerounaise de 24 ans au look sophistiqué, Ruth travaille comme hydraulicienne.
Témoignage de Rodolfe Donald Afferi, étudiant au 2iE : « J'ai choisi une spécialité dans le domaine de l'eau car, dans mon pays, la Côte d'Ivoire, il y a énormément de problèmes dans tout ce qui touche à l'assainissement urbain. Les poches d'eau croupie sont fréquentes et l'évacuation des eaux usées n'est pas optimale.
De gauche à droite : Mohamed Traoré, Boubakar Mballo, Mohamed Ba C'est Mohamed Ba, 30 ans, qui fait la visite. Un lit, un bureau sur lequel s'entassent deux ordinateurs et une bouilloire pour le thé. Un coin cuisine et une cabine de douche. Le tour est rapide : bien que très équipée, la chambre est petite.
Alors que l'Afrique manque cruellement d'ingénieurs*, une école s'est lancée dans la formation des « élites vertes » dont le continent noir à besoin.
Crédit M.