
Né à Djibouti, Abdourahman Waberi vit entre Paris et les Etats-Unis où il enseigne la littérature. Il est l'auteur de nombreux romans, notamment "Aux Etats-Unis d’Afrique".
Mise à jour du 7 novembre: Barack Obama est réélu président des Etats-Unis en remportant plus de 270 grands électeurs necessaires. "Quatre ans de plus" a tweeté le président sur son compte personnel.****
Longtemps, j’ai vécu en Normandie. Plus de vingt ans au compteur: le temps pour forger un homme, le faire lever comme du bon pain, le remettre sur les routes à la manière du drakkar qui reprend la mer.
Mise à jour du 3 février 2012: Les Nations unies ont annoncé que l’état de famine était terminé en Somalie, six mois après avoir été déclaré. L’ONU rappelle cependant qu’un tiers de la population somalienne a toujours besoin d’une aide d’urgence et qu’une crise alimentaire majeure menace aussi des millions de personnes dans les pays du Sahel et dans le centre de l'Afrique.***
La baie de Salvador de Bahia est unique au monde par son attachement viscéral à l’Afrique. Imaginez un instant que vous vous êtes égaré dans le vaste espace des Amériques et que vous venez de tomber sur un morceau d’Afrique si vibrant qu’il semble incarner toute la sève et tout l’oxygène du continent, alors nul doute n’est permis: vous êtes bel et bien, corps et âme, à Salvador de Bahia, à l’extrême orient de ce Brésil qui abrite la plus grande communauté noire du monde après le Nigeria.
A vrai dire, je ne connaissais de l’Allemagne que bien peu de choses, avant de venir à Berlin, ce chantier perpétuel aux allures de vaste jardin public, à la queue de l’été dernier, pour toute une année. Comme souvent, un bouquet de clichés me tenait lieu de porte d’entrée ou de grille de lecture. Certes, j’y avais effectué de courts séjours, depuis une dizaine d’années, pour assister à des lectures et autres rencontres littéraires savamment orchestrées par les gens du milieu.
A l’heure actuelle, il est certainement le Djiboutien le plus connu de par le vaste monde : Abdourahman Waberi n’est plus à présenter. Il n’a jamais vraiment quitté son Djibouti natal, comme le prouve la place que notre pays occupe dans son œuvre. Mais aujourd’hui, ce n’est pas de sa riche production littéraire qu’il nous entretient: la dégradation de sa situation le préoccupe, à tel point qu’il a mis toute son énergie à se faire le héraut de ces héros ordinaires qui font la contestation quotidienne du régime en place.
Le blog Cahier nomade vous propose un entretien avec Abdillahi Adaweh Mireh, secrétaire général de Model (un parti d'opposition non légalisé, à Djibouti), par dans le bimensuel Le Temps du 16 mai 2013, avec l'aimable autorisation de la rédaction du journal.
Alexis Mohamed, Franco-Djiboutien établi en France depuis de longues années et leader d'un mouvement d'opposition en exil nous a accordé une interview exclusive. Le Temps : Bonjour Alexis Mohamed, le régime voit en vous un franco-djiboutien de plus, un empêcheur de tourner en rond ayant une situation en France et qui s'occupe des choses qui ne le concernent pas. Que répondez-vous à ce dernier qui tente de vous exclure des débats politiques ?
Un collectif d’hommes et de femmes de culture s’adresse au comité exécutif de l’Unesco, qui se réunit du 10 au 26 avril, pour dénoncer la candidature de Rachad Farah, ambassadeur de la République de Djibouti à Paris, au poste de directeur général de cette organisation des Nations unies: «Ce candidat est le porte-drapeau d'un régime patrimonial qui a ruiné le pays et qui l'éloigne chaque jour des objectifs de développement que l'Unesco s'efforce de promouvoir. » Lettre ouverte aux membres du Comité exécutif de l'Unesco