
L'appel à la résistance de Kagamé
Rester droit dans ses bottes. Telle semble l’attitude de Paul Kagamé.
Journaliste sénégalais, ancien directeur de la rédaction de l'Observateur, le plus lu des quotidiens dakarois. Dernier ouvrage publié: «Une pirogue pour Barça».
Rester droit dans ses bottes. Telle semble l’attitude de Paul Kagamé.
Mise à jour du 22 septembre 2012: Le président malien Dioncounda Traoré a proposé le 21 "le dialogue" et "la négociation" aux groupes armés islamistes qui occupent tout le Nord du Mali, tout en appelant les Maliens à "l'union sacrée" autour de leur armée" pour faire la guerre s'il n'y avait "plus d'autre choix".
Le «Trierweilergate», qui a mis sens dessus dessous l’Elysée et son locataire, François Hollande, dans une position pour le moins inconfortable, a produit son onde de choc jusqu’à Dakar, la capitale du Sénégal.
«La France n’est pas facile à gouverner. C’est un pays régicide». Dans un rare accès de lucidité, Nicolas Sarkozy, sentant la vague de mécontentement qui commençait à monter contre sa politique, avait un jour fait cet aveu prémonitoire.
Y a-t-il une vie après les ors de la République? «Dégagé» du palais de l’avenue Roume par Macky Sall, celui-là même qu’il qualifiait encore il y a peu d’ « apprenti », Abdoulaye Wade entame une nouvelle vie, après douze ans de règne sans partage.
Mise à jour du 11 décembre 2012: Un accord financier entre Dominique Strauss-Kahn et Nafissatou Diallo a mis fin, lundi 10 décembre, à la saga médiatico-judiciaire qui a duré plus de 18 mois. Une audience s'est déroulée au tribunal du Bronx à New York, en présence de Nafissatou Diallo, ses avocats, et ceux de DSK. La participation de l’ancien patron du FMI n’avait pas été requise. Le juge chargé du dossier, Douglas McKeon, entendait faire le point sur cet accord afin de s’assurer que Nafissatou Diallo, restée discrète depuis l'été 2011, en approuvait les termes.
Mise à jour du 25 mars: Les Sénégalais votent pour le second tour de l'élection présidentielle devant départager le chef de l'Etat sortant, Abdoulaye Wade, et son ex-Premier ministre Macky Sall, qui, fort du soutien de toute l'opposition, part favori. Près de 5,3 millions d'électeurs sont appelés à voter. Le scrutin se déroule dans quelque 11.900 bureaux de vote à travers tout le pays, 08H00 à 18H00 (heures locales et GMT).
Habitué des coups d’éclat, le président Wade a récemment encore fait parler de lui.
Deux semaines après l’attentat qui a visé son domicile dans la nuit du 18 au 19 juillet, Alpha Condé est plus que jamais déterminé à faire payer cher ce «coup» qui n’a pas encore révélé tous ses mystères. Et les premières mesures prises par le pouvoir indiquent que les autorités guinéennes ne feront pas dans la dentelle pour sécuriser le régime.
La Guinée retient son souffle après l’attentat manqué survenu au domicile d’Alpha Condé mardi 19 juillet 2011.
Une déplorable fin de règne. C’est l’analyse la plus partagée par les commentateurs au Sénégal après les émeutes sans précédent qui ont contraint le président Wade à retirer, jeudi 23 juin, dans la précipitation et dans une confusion totale, son projet de loi portant sur un «ticket» à la prochaine présidentielle.
Qui pour succéder à Abdoulaye Wade à la prochaine élection présidentielle sénégalaise prévue en février 2012? C’est la question à mille balles à laquelle bien des analystes, des observateurs et surtout des chancelleries établies à Dakar aimeraient trouver une réponse.
«Tu es arrivé au pouvoir par un coup d’Etat, il y a plus de 40 ans. Tu n’as jamais fait d’élections, tu as prétendu parler au nom du peuple. Tout le monde sait que c’est une dictature que tu as établie. Tu as commis beaucoup de choses horribles, même quand j’étais ici. J’ai vu à la télévision des jeunes pendus, pour que le peuple ait peur et obéisse.»
C’est ce qu’on appelle un lâchage en règle. Connu pour être l’un des alliés inconditionnels de Mouammar Kadhafi en Afrique subsaharienne, le président Abdoulaye Wade tourne le dos au Guide libyen. Le président du Sénégal a reconnu jeudi 19 mai 2011 le Conseil national de transition (CNT), en rébellion ouverte contre le régime de Tripoli, comme «opposition historique et légitime» chargée de préparer la mise en place d’institutions républicaines à travers des élections libres et démocratiques.
«On n’entendra plus jamais parler de Charles Blé Goudé.» Cette confidence d’un colonel ouest-africain, en poste à l’Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci), sonne comme une messe de requiem pour le leader des Jeunes patriotes, fidèle parmi les fidèles de Laurent Gbagbo. Le «général de la rue», tombé entre les mains des Forces pro-Ouattara après l'arrestation de Gbagbo le 11 avril 2011, aurait été torturé à mort et enterré dans un lieu tenu secret.
Certains d’entre eux ressemblent à des personnages de film. Pour la plupart des sous-officiers anonymes de l’armée ivoirienne, ils se sont fait une sulfureuse réputation durant la décennie qui a vu la Côte d’Ivoire basculer dans la guerre civile. Qu’ils s’appellent IB, Wattao, Chérif Ousmane, Loss ou Vétchio, ces chefs de guerre du Nord ont joué un rôle décisif dans l’accession d'Alassane Ouattara au pouvoir.
Aimé Césaire, génie flamboyant, a laissé à l’humanité un chef d’œuvre impérissable, La tragédie du roi Christophe, magistralement interprété par feu notre compatriote sénégalais Douta Seck qui en fait une adaptation saisissante. La pièce raconte l’histoire de l’esclave Christophe, ancien cuisinier qui, par un de ces tours dont l’histoire a le secret, se retrouve maître de Haïti après la mort du héros de l’indépendance Jean-Jacques Dessalines.