
Ahmed Ben Bella, acteur puis victime d'un système autoritaire
En 1962, après les Accords d’Evian, le couple Ben Bella-Boumediene va enfanter du premier coup d’Etat de l’Algérie indépendante.
Ali Chibani. Journaliste.
En 1962, après les Accords d’Evian, le couple Ben Bella-Boumediene va enfanter du premier coup d’Etat de l’Algérie indépendante.
D’Ahmed Ben Bella, né le 25 décembre 1916 à Maghnia dans l’ouest algérien, nous retiendrons d’abord le courage d’avoir intégré le mouvement indépendantiste relativement tôt, ébranlé par les massacres de Sétif et Gulema qui débutèrent le 8 mai 1945. Il a ainsi fait un choix risqué alors qu’il pouvait continuer à rester un notable reconnu par la France.
Mise à jour du 10 mai 2012: Mise à jour du 10 mai 2012: Les 21 millions d'électeurs algériens votent jeudi 10 mai pour élire la nouvelle Assemblée Nationale, après des réformes mises en oeuvre par le pouvoir pour parer à un Printemps arabe. Les deux enjeux de ce scrutin sont l'abstention et le score des islamistes. ***
Bejaïa (une commune à l'est d'Alger ndlr) se mobilise pour empêcher la destruction de la demeure natale du grand écrivain, homme politique et journaliste Jean El Mouhoub Amrouche. La population demande à ce qu’elle soit classée patrimoine national et transformée en musée à l’instar de la maison où est né Albert Camus.
À écouter les dirigeants algériens, on pourrait conclure que la messe est déjà dite pour l’Etat. Entouré de pays balayés par la tempête de ce qui est nommé «Printemps arabe» et qui sont toujours plus ou moins déstabilisés, le régime algérien craint tellement pour son avenir qu’il n’hésite plus à le montrer et à implorer le soutien du peuple.
C’est l’un des derniers événements en date dans ce pays où le suicide est devenu un acte politique. Le 6 octobre 2011, une mère de famille oranaise a fait exploser une bouteille de gaz butane en guise de «réponse» à l’huissier et aux policiers venus l’expulser avec son enfant de son domicile. L’immolation par le feu fait partie des moyens employés par les Algériens pour s’adresser au «pouvoir».
Dans son discours du 9 mars 2011, le roi marocain Mohamed VI annonçait la création d’une commission consultative pour réformer la Constitution. Son allocution avait redonné espoir aux démocrates et, parmi eux, aux populations amazighes (berbères) puisqu’il y a été question de leur identité: «La pluralité de l'identité marocaine unie et riche de la diversité de ses affluents, et au cœur de laquelle figure l'amazighité, patrimoine commun de tous les Marocains.»
Lucette tient un café dans le quartier parisien de Barbès. Auparavant, elle est montée de la campagne pour travailler à La Poste avant le début de la guerre d’Algérie. A peine arrivée à Paris, le destin la met sur le chemin de Mouloud, un immigré algérien dont elle tombe amoureuse et à qui elle consacre toute sa vie. Pourtant, Lucette sait que son grand amour est déjà marié au pays, où il a laissé ses enfants. Cela ne la dérange pas.
Le président algérien Abdelaziz Bouteflika accomplirait son dernier mandat. Il serait même possible qu’il ne le termine pas. Non, aucun discours politique ni aucun informateur n’est à l’origine de cette annonce. Il est même certain que tous les Algériens ne sont pas au courant de cela, sauf… les amateurs de football.
Diviser pour mieux régner. L’adage est célèbre et universel. L’Etat algérien en a fait un de ses leitmotivs pour assurer sa pérennité.