
Journaliste
Mise à jour du 8 novembre 2012: L'insécurité dans le nord du Mali, combinée aux pénuries alimentaires et à l'effondrement des structures politiques, a placé dans une situation tragique quelque 500.000 personnes, a estimé le 8 novembre à Genève le président du Comité international de la Croix Rouge (CICR), Peter Maurer.
«Campement chez Jérôme». En contrebas de la principale route qui traverse la localité malienne de Douentza (située à la limite du nord et du sud), l’auberge, qui avant la crise attirait du monde, est maintenant vide. Pas un seul client! Ni même un chat! Son propriétaire, un Français qui a donné son prénom à l’établissement, est retourné depuis vivre sur ses terres françaises de Troyes (ouest de la France).
Trois jours! 72 heures! C’est le temps que rebelles touareg, groupes de trafiquants, milices locales et jihadistes du Sahel, ont mis pour détacher de la carte du Mali, ses trois régions septentrionales. La superficie de ces trois régions est une fois et demie supérieure à celle de la France. Les choses sont allées très vite.
Mise à jour du 6 janvier 2012: Un membre d'Aqmi a témoigné sur l'affaire des deux Français tués au Niger. Il a déclaré que l'un des deux otages, Vincent Delory, a péri brûlé dans le 4x4, qui transportait de l'essence, à la suite des tirs qui l'ont touché. Les ravisseurs ont déclaré avoir exécuté un seul otage, Antoine de Léocour. La famille de Vincent Delory accuse les forces françaises d'avoir ouvert le feu sur le véhicule dans lequel il se trouvait, provoquant sa mort.***