Akram Belkaïd

Akram Belkaïd

Akram Belkaïd, journaliste indépendant, travaille avec Le Quotidien d'Oran, Afrique Magazine, Géo et Le Monde Diplomatique. Prépare un ouvrage sur le pétrole de l'Alberta (Carnets Nord). Dernier livre paru, Etre arabe aujourd'hui (Ed Carnets Nord), 2011.

Tunisie: les enseignements du scrutin

Tunisie: les enseignements du scrutin

Mise à jour du 14 novembre: les résultats officiels définitifs des premières élections libres du 23 octobre en Tunisie ont été publiés ce jour. Le parti islamiste Ennahda arrive en tête avec 89 sièges sur les 217 de l’Assemblée Constituante, suivi par le parti de gauche nationaliste CRP (Congrès pour la République) avec 29 sièges, et le mouvement du milliardaire Hechmi Haamdi «Pétition populaire», 26 élus. Le taux de participation a été de 54,1%, soit 4 millions d’électeurs sur un corps électoral estimé à 7,5 millions.

Un jour à célébrer en Tunisie

Un jour à célébrer en Tunisie

Mise à jour le 28 octobre 2011, 10h41mn:Hechmi Haamdi, le richissime homme d'affaires tunisien qui a remporté avec sa liste «Pétition populaire»19 sièges dans l'assemblée constituante, a annoncé jeudi le retrait de l'ensemble de ses listes après leur invalidation partielle par la commission électorale. Le parti islamiste Ennahda a remporté les élections du 23 octobre en Tunisie avec «41,47% des sièges» de la nouvelle assemblée constituante, selon le résultat final provisoire annoncé jeudi soir par la commission électorale. ***

Tunisie: la déferlante islamiste

Tunisie: la déferlante islamiste

Mise à jour le 28 octobre 2011, 13h55 mn:Hechmi Haamdi, le richissime homme d'affaires tunisien qui a remporté avec sa liste «Pétition populaire»19 sièges dans l'assemblée constituante, a annoncé jeudi le retrait de l'ensemble de ses listes après leur invalidation partielle par la commission électorale. Le parti islamiste Ennahda a remporté les élections du 23 octobre en Tunisie avec «41,47% des sièges» de la nouvelle assemblée constituante, selon le résultat final provisoire annoncé jeudi soir par la commission électorale. ***

Les journalistes dans le collimateur des mafias

Les journalistes dans le collimateur des mafias

Souvent, l'obligation d'humilité s'impose au présent chroniqueur. Cela peut arriver à la lecture d'un article ou d'un reportage qui forcent l'admiration et renvoient l'écrivant-plumitif au statut, certes pas honteux, de lecteur subjugué et impressionné. Cela peut aussi arriver lorsque survient un événement inattendu que personne, et certainement pas la grande famille omnisciente de la presse, n'a été capable de prédire voire-même d'identifier à temps comme ce fut le cas avec le Printemps arabe ou la crise financière qui n'en finit pas d'ébranler le monde. 

Les 400 coups de Leïla Trabelsi

Les 400 coups de Leïla Trabelsi

Mise à jour du 12 novembre: Un millier de paires de chaussures de luxe appartenant à Leila Trabelsi ont été retrouvées dans les caves du palais présidentiel de l’ex-dictateur tunisien Zine El Abidine Ben Ali. Rendu public le 11 novembre, un rapport de la Commission d'investigation nationale sur la corruption et la malversation de l'ancien régime tunisien dénonce des abus à grande échelle, expropriations, chantages, délits d'initiés et pratiques mafieuses du clan élargi du couple présidentiel.***

Octobre 1988: retour sur un «Printemps algérien»

Octobre 1988: retour sur un «Printemps algérien»

Pourquoi l’Algérie ne «bouge-t-elle» pas alors que nombre de pays arabes sont ébranlés par l’élan de contestation populaire né des révolutions tunisienne et égyptienne? Cette question, on ne cesse de me la poser, comme si les Algériens étaient, une nouvelle fois, en retard à un rendez-vous fixé par l’Histoire. Comme si, de par leur passivité —apparente, j’insiste là-dessus—, ils engendraient une certaine déception du fait d’une résignation qui serait contraire à leur tempérament.

Seïf al Islam, réformateur contrarié ou despote-héritier?

Seïf al Islam, réformateur contrarié ou despote-héritier?

Mise à jour du 10 octobre 2012: Seif al-Islam serait sans aucun doute condamné à mort et pendu s'il devait être jugé en Libye, ont assuré le 10 octobre les avocats nommés par la Cour pénale internationale (CPI) pour représenter le fils de Mouammar Kadhafi."Même si le gouvernement libyen a éludé le sujet, soyons clairs : s'il est condamné (en Libye, ndlr), M. Kadhafi sera pendu", a assuré l'avocate Melinda Taylor lors d'une audience publique à La Haye, où siège la CPI.***