
Pourquoi Iniesta méritait aussi le ballon d'or
Mise à jour du 10 janvier: L'Argentin Lionel Messi a égalé, le 9 janvier, le record de Michel Platini en remportant son troisième Ballon d'Or consécutif.***
Akram Belkaïd, journaliste indépendant, travaille avec Le Quotidien d'Oran, Afrique Magazine, Géo et Le Monde Diplomatique. Prépare un ouvrage sur le pétrole de l'Alberta (Carnets Nord). Dernier livre paru, Etre arabe aujourd'hui (Ed Carnets Nord), 2011.
Mise à jour du 10 janvier: L'Argentin Lionel Messi a égalé, le 9 janvier, le record de Michel Platini en remportant son troisième Ballon d'Or consécutif.***
Cinquante ans après l’indépendance, les Algériennes et les Algériens continuent de capturer des mots de la langue française pour les pétrir et les façonner à leur manière. Il y va ainsi du verbe liquider.
Pour guérir, le malade doit encore plus s’affaiblir. C’est, en forçant un peu le trait, la teneur des dernières déclarations de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), à propos de l’Europe et, à un degré moindre, des Etats-Unis.
Ah, mes amis: quelle histoire! Malgré les bisbilles habituelles, on pensait que les relations algéro-françaises étaient plutôt tranquilles ces derniers temps. Mais voilà que nos cousins turcs viennent de mettre leur grain de pistache dans cette longue histoire faite de polémiques et de reproches mutuels. Résumons rapidement pour celles et ceux qui n'ont pas suivi l'affaire.
Printemps arabe et crise syrienne obligent, on avait presque oublié l'Irak, sa lente reconstruction, son chaos au quotidien, ses attentats incompréhensibles et sa crise politique permanente. Depuis peu, ce pays est revenu en force dans l'actualité avec le départ accéléré des derniè
Jeudi 26 décembre 1991. Il y a vingt ans… Comment oublier cette date? Celle du début d’une décennie noire, d’événements terribles et de traumatismes profonds. Ce jour-là, au premier tour des premières élections législatives pluralistes qu’a connu l’Algérie depuis l’indépendance, le Front islamique du salut (FIS, aujourd’hui dissous) rafle la mise.
Il y a quelques semaines, un ami tunisien m’a posé la question suivante: «Comment se fait-il que les Algériens restent tranquilles et qu’ils ne déclenchent pas eux aussi leur révolution?». Je n’ai pas été surpris par cette question. Depuis la chute du régime de Ben Ali et la propagation du vent de révolte aux quatre coins du monde arabe, l’Algérie fait figure d’exception pour ne pas dire d’énigme.
La commémoration du premier anniversaire de l’immolation par le feu de Mohamed Bouazizi, point de départ de la chute du régime de Ben Ali, a fait refleurir l’expression «Révolution du jasmin», notamment dans les médias français.
Dès le début, les choses commencent mal. Il fut un temps où les chambres d'hôtel s'ouvraient avec une simple clé mais là, une carte magnétique à la main, on cherche désespérément à déclencher un mécanisme invisible dont on ignore tout. On passe le carré magique un peu partout, on le fait glisser, on l'insère, on le plaque contre le bois ou le métal, rien n'y fait.
Mise à jour du 18 décembre : Dans un entretien au Journal du Dimanche, le président de Tunisie Moncef Marzouki a déploré que les Français, «prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam», sont «souvent ceux qui comprennent le moins le monde arabe». L'ancien opposant de gauche et défenseur des droits de l'homme, longtemps exilé en France, estime que «les craintes à l'égard d'Ennadha sont absurdes».***
Mise à jour du 18 décembre : Dans un entretien au Journal du Dimanche, le président de Tunisie Moncef Marzouki a déploré que les Français, «prisonniers d'une doxa au sujet de l'islam», sont «souvent ceux qui comprennent le moins le monde arabe». L'ancien opposant de gauche et défenseur des droits de l'homme, longtemps exilé en France, estime que «les craintes à l'égard d'Ennadha sont absurdes».***
C’est un épisode de la guerre d’Algérie (plus communément appelée Guerre d’indépendance, ou Révolution, en Algérie) dont il est rarement question dans les médias. Alors qu’il est emblématique, à plus d’un titre.
Hommages (presque) unanimes, reconnaissance du monde littéraire mais aussi universitaire: la commémoration du cinquantième anniversaire de la mort de Frantz Fanon, décédé d’une leucémie le 6 décembre 1961 à Bethesda, près de Washington, sonne comme un tribut mérité.
Le drame du peuple syrien, confronté à la sauvagerie d'un régime bien décidé à ne rien lâcher (car ses dirigeants savent que c'est leur survie physique qui est en jeu) démontre une nouvelle fois l'impuissance de la communauté internationale à imposer la paix dans une telle situation. Bien entendu, chacun a aujourd'hui l'exemple libyen en tête. Pourquoi ne pas bombarder les tueurs d'Assad?
Première histoire. Très récente. Mon train file dans la nuit. A l'intérieur de la rame, l'éclairage est au minimum et seules quelques loupiotes empêchent l'obscurité totale de s'installer. Il est tard, c'est le moment de s'assoupir, le regard attiré par les ombres lointaines du Massif central. Sur la vitre, des gouttes de pluie roulent, s'accrochent et se désagrègent, balayées par la très grande vitesse. Dormir. Récupérer un peu en repensant à la conférence du matin, à ses nouveaux amis de Montpellier et aux anciens enfin retrouvés.
Mise à jour du 8 février: A l'Assemblée nationale, le 7 février, le député de la Martinique Serge Latchimy, apparenté PS, a assimilé les récentes déclarations de Claude Guéant au régime nazi, provoquant une nouvelle polémique.***Mise à jour du 6 février: En affirmant le 4 février, au cours d'une réunion de l'UNI, syndicat étudiant de droite, que les civilisations ne se valaient pas, et que certaines étaient supérieures à d'autres, le ministre de l'Intérieur Claude Guéant a provoqué une forte polémique.
Et voilà que l’on reparle encore de la dévaluation du franc CFA! Comme c’est souvent le cas ces derniers temps, ce sont les difficultés financières et économiques que rencontrent de nombreux pays de l’Union européenne (UE) qui relancent les rumeurs et enflamment le cyberespace africain à propos d’une dévaluation qui serait d’ores et déjà programmée pour le 1er janvier 2012.
La nuit est sans étoiles ni clair de lune. C'est une heure où enfants sages et parents raisonnables dorment depuis longtemps. Je hâte le pas en descendant le boulevard Pasteur. Au loin, la Tour Eiffel va bientôt scintiller pendant quelques minutes. Sur le trottoir, déboulant dans mon dos, un cycliste m'évite de justesse. Je lui demande pourquoi il ne roule pas sur la chaussée, il m'envoie deux ou trois grossièretés qui me donnent envie de le poursuivre pour lui faire avaler le guidon de son vélib'. Mais je suis trop fatigué et j'ai hâte de rentrer.
Après la Tunisie, le Maroc? Cela en attendant l’Egypte, la Libye et la Syrie (quelle que soit la manière dont évoluent les situations respectives de ces trois pays) et, bien sûr, sans oublier l’Algérie ou la Jordanie? Cinquante ans après le triomphe des idéologies nationalistes, panarabes et socialisantes, est-ce aujourd’hui le grand moment islamiste pour le monde arabe?
Non, non, je n'ai pas voté. Personne ne m'a convaincu, ni les barbus d'Ennahdha ni les autres. Ce n'était pas de la politique mais du cinéma ou plutôt un spectacle de marionnettes. Je ne me suis pas laissé avoir.
De Rabat au Caire, en passant par Alger et Tunis, le même discours a tendance à se répandre dans les milieux démocrates et modernistes: les Etats-Unis conspireraient pour que l’islamisme politique s’installe définitivement à la tête des pays d’Afrique du nord. L’objectif? Garantir la stabilité de cette région à long terme en la dotant de gouvernements qui seraient enfin légitimes aux yeux de leurs propres populations. Il faut le dire, cette thèse n’est pas nouvelle.
Chaque jour qui passe rapproche le monde d’un conflit majeur opposant une partie de l’Occident et de ses alliés arabes à la République islamique d’Iran.
Il y avait bien longtemps, c'est-à-dire plusieurs mois, ce qui est beaucoup pour un journaliste, que je n'avais assisté à une conférence sur les relations euro-méditerranéennes. C'est chose faite depuis la semaine dernière après deux jours passés à Marseille pour assister au Forum éponyme (organisé notamment par le think-tank euro-arabe Capmena qui a eu la bonne idée d'élargir les débats aux pays du Golfe).
Mise à jour du 15 novembre: La France a félicité le parti islamiste Ennahda pour sa victoire en Tunisie, à la suite de la publication des résultats officiels définitifs des élections du 23 octobre, a déclaré aujourd’hui le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero.***