
La « fête » du présent 26 juin provoque des commentaires et peut être vue de plusieurs points de vue. Tous les médias en ont parlé, mais, à ce que je sais, n'ont pas toujours vraiment fait le tour de la question. Je ne prétends pas le faire, mais apporter quelques précisions qui, me semble-t-il, ont été oubliées. Pour la majorité des citoyens, la télévision nationale a présenté la même fête que les années précédentes. C'était une fête « normale ».
La session ordinaire du Parlement tire à sa fin sans aucun éclat sauf cette lutte intestine entre nos « honorables conseillers supérieurs de la Transition » qui n'est pas prête de s'achever avec ces limogeages et destitution de membres au sein des groupes parlementaires.
Le sommet du Groupe international de contact sur Madagascar (GIC-M) à Addis-Abeba accentue la pression sur les candidats à problèmes en élargissant les menaces de sanctions à leurs entourages et à leurs collaborateurs : interdiction de voyager à l'étranger, gel des avoirs. Mais cela importe peu aux yeux de ces trois candidats « indésirables » qui font appel au « patriotisme » des Malgaches, privés selon leur point de vue, par la communauté internationale, de la liberté de choisir.
Déjà présent dans les réseaux sociaux, un groupe d'une vingtaine d'individus composé de jeunes et de moins jeunes, hommes et femmes, a décidé de concrétiser leur opinion et leur point de vue sur les affaires nationales ce mercredi 26 juin à Antaninarenina. Il était 11h et ils ont appelé les Malgaches à se réveiller ; rien d'autres à part que ce groupe s'était déjà préparé à l'événement car tous ses membres étaient identifiés par le port de tee-shirt avec inscription « Wake Up Madagascar ».
Interrogé par les journalistes ce mercredi 26 juin à Iavoloha sur la tenue des élections, Andry Rajoelina a réitéré sa position, notamment sur le droit fondamental de tout un chacun d'avoir la liberté de choisir. « L'heure n'est plus aux questions de candidature, je pense qu'il est temps maintenant de se pencher sur les projets de société et les programmes de chaque candidat. Autrement, on se livre à de faux-débats. En effet, nous nous attardons sur des questions de personnalité.
Qu'est-ce qu'on fête en fait ? Le « hasard » faisant les choses telles qu'elles sont, c'est un 26 juin, jour censé commémorer le retour de Madagascar à l'Indépendance après la scandaleuse parenthèse coloniale (par), que le Groupe international de contact (GIC) s'est réuni au sujet de Madagascar.
La célébration de la fête nationale malgache à Mahamasina a été boudée par la communauté internationale, constatent les observateurs.
Alors que Béatrice Atallah, président de la CENIT s'acharnait à démontrer que pratiquement le début de la campagne électorale prévue le 24 juin 2013 ne peut être maintenu et que la propagande électorale est donc suspendue, le « collectif des candidats » persiste dans sa stratégie. Il continue de mettre la pression sur les organisateurs de l'élection et sur les dirigeants.
- Diaporama
Sur la place de Tsianolondroa où la population de Fianarantsoa était massée, le président de la Délégation spéciale (PDS) de la commune urbaine (CU) de Fianarantsoa a exprimé sa gratitude envers le président de la Transition qui l'a, lui et d'autres politiciens remarque-t-il, sorti de prison et qui lui a donné ce poste de PDS et nommé son épouse membre du Conseil supérieur de la Transition.
Les derniers mois mettent les magistrats malgaches sur le devant de la scène, et pas nécessairement à leur avantage. Après les juges de la Cour électorale spéciale (CES) qui ont pris les décisions que l'on sait, avec les conséquences politiques que l'on sait, l'histoire du moment est cette altercation entre une femme magistrat et Iharizaka Rahaingoson (photo), pour une banale histoire de parking bloqué.
Après Toamasina, Antsiranana et Toliary, ce fut au tour de Fianarantsoa de se voir inaugurer son « hôpital manarapenitra » ; Andry Rajoelina, président de la Transition y a fait le déplacement pour procéder ce samedi 22 juin à une série d'inauguration d'infrastructures dont cet établissement hospitalier aux normes internationales qu'il a fait construire pour que le peuple se souvienne un jour de lui et de ce que j'ai entrepris.
Mal exploitée ; même à cinquante ans, la bande dessinée africaine poursuit son combat pour décrocher sa notoriété. « Gasy bulle » l'étale ainsi sur les murs de l'Institut français de Madagascar. « Gasy bulle » est en train de s'affirmer en tant qu'événement didactique au sein des centres culturels de la capitale ; trois semaines durant depuis le 3 juin, « Gasy bulle » affiche les diversités de la bande dessinée. L'histoire de la bande dessinée africaine a connu des embûches.
Ras-le-bol ! L'opinion publique en général est de plus en plus indifférente face à la situation politique malagasy actuelle. Selon elle, les politiciens ne cherchent qu'à assouvir leurs propres intérêts, sans se soucier de la situation des autres parties de la population. Le citoyen lambda déclare que ce qui le préoccupe en premier aujourd'hui, est de chercher son pain quotidien.
Le projet de loi présenté par le gouvernement relatif à la vacance de poste de président de la Transition au cas où il se présente à l'élection présidentielle est passé et adopté par le Congrès de Transition (CT). Il sera transmis dans les heures qui viennent au Conseil supérieur de Transition avant que la Haute cour constitutionnelle n'examine sa constitutionnalité.
Contrairement à ce qui avait été décidé et annoncé par le comité technique d'organisation le 7 juin dernier, c'est Andry Rajoelina qui présidera toutes les cérémonies officielles, militaires, et festivités organisées dans le cadre des 53 ans des Forces armées et de l'indépendance.
Désolé, mais Tonton est toujours en campagne (pas l'électorale, la vraie, celle où l'on ressent le froid et les petits crachins de la fin Juin) dans le Madagascar profond et je suis donc amené à continuer mon rôle d'intérimaire du spectacle… Le titre est « Coups de griffes » ?
La population de Toamasina baigne actuellement dans une ambiance de fête, depuis que le vent de la politique, qui commençait à l'ennuyer, s'est quelque peu apaisé. Pendant ces jours précédant la fête nationale, c'est le marché aux volailles qui est le plus garni. En effet nous avons remarqué que les poules, coqs, dindes,… emplissent peu à peu le marché de Bazarikely. Cependant, malgré la fête, il n'y a pas eu de hausse conséquente des prix par rapport aux fêtes de Noël et de fin d'année.
L'aventure insolite de Régis Denef et Jérôme Vigreux, deux français qui ont eu l'idée de traverser Madagascar du Sud au Nord est sans doute une des surprises de l'année. Point de départ : le cinéma Tropick de Tuléar dans la matinée du 15 juin, vers une destination : Antsiranana. Sur une route de plus de 2000 km, les deux hommes vont tirer le pousse-pousse par leurs mains, se relayant dans le parcours de la RN7, puis la RN4.
De nombreuses fois, les étudiants de l'université de Barikadimy se sont confrontés avec les politiciens qui séjournent à Toamasina. Normalement, il devrait y avoir des groupes d'étudiants qui sont censés s'occuper de ces politiciens. C'est-à-dire dans les moments où les politiciens décident de rassembler la population, ils font appel aux étudiants. Toutefois les activités de ces étudiants avec les politiciens doivent toujours être stipulées dans un contrat signé et approuvé par les deux parties.
Dans la foulée du candidat Roland Dieu Donné Rabearison, de son nom d'artiste Vahombey, qui a manifesté son exaspération sur les places d'Antaninarenina et Ambohitsorohitra, d'autres candidats regroupés dans un collectif sont en train d'exprimer eux aussi leur mécontentement devant la tournure des événements relatifs à l'élection présidentielle.
En l'honneur de la journée mondiale de lutte contre la drépanocytose le 19 juin, le grand hôpital de Toamasina s'est procuré un dispositif de faire un progrès en matière de traitement. On compte six cent drépanocytaires dans la region de l'est de Madagascar actuellement. Durant des années, ils ont dû consulter les médecins à Antananarivo pour l'analyse de leur type de drépanocytose : « Hétérozygote » ou « Homozygote ».
« Que ce soit les vols de bœufs ou les vols de riz, l'insécurité règne chez nous », dixit Jean Chris RAZANADRAKOTO, alias Barabasy, maire de la ville d'Ambohitrarivo. Pas un jour ne se passe, sans qu'on entende parler des vols de riz sur les rizières. Selon toujours Barabasy « ceux qui sont en possession de rizière sont les plus ciblés, car les entrepôts, qui sont souvent au nombre de sept, sont éloignés.
SEHATRA FANARAHA-MASO NY FIAINAM-PIRENENA SeFaFi Observatoire de la Vie Publique Lot III R 45 tar Tsarafaritra, Tsimbazaza, Antananarivo 101 Tél. 032 59 761 62 Email : sefafi gmail.com Site Web : www.sefafi.mg Le 21 août 1968, les chars soviétiques et est-allemands du Pacte de Varsovie pénétraient dans Prague, mettant fin à un trop court « printemps démocratique ». Les jeunes Tchèques avaient écrit sur les murs : « Lénine, réveille-toi, ils sont devenus fous ! ».
L'Observatoire de la vie publique ou Sefafi a diffusé un autre appel à chaque citoyen de ce pays ce 19 juin 2013 –et non le 18 juin comme l'auraient aimé voir de malins esprits. Toujours est-il que ce cri de supplice fait référence à l'appel des jeunes tchèques lors du Printemps de Prague ; sera-t-il entendu ?