
Dr Harrison Razafindrakoto, membre de la mouvance Zafy, revient sur la scène médiatique. Il dresse un tableau plus que sombre de la situation actuelle qui oblige, à son avis, la prise de responsabilité des Malgaches car le délai imposé par la communauté internationale ne promet rien dans la perspective de résolution de la crise.
Après deux jours successifs de conseil, le gouvernement a finalement défini la composition de la nouvelle Cour électorale spéciale (Ces) qui comprendra 21 membres. Le président de la Haute cour constitutionnelle, Jean Michel Rajaonarivony, ne sera plus président de cette nouvelle Ces dont la composition a aussi été modifiée. Les dix (10) signataires de la feuille de route y seront représentés chacun par un juriste issu de leur rang.
Au deuxième jour de la manifestation de protestation contre le report des élections et contre la liste des candidats à la présidentielle, les forces de l'ordre ont décidé d'arrêter – avec une certaine brutalité –, le meneur Laza Razafiarison. Malgré cela, la manifestation a continué car les partisans de « Avotra ho an'ny firenena » ont parcouru la principale avenue d'Analakely pour réclamer la libération de leur leader et candidat à la présidentielle.
Le parti Fiverenana an-doharano estime que toutes les voies explorées par le pouvoir en place, par la communauté internationale, voire par le Ffkm pour sortir le pays de la crise, sont aujourd'hui sans issue. Aussi, ce parti présidé par José Razafimandimby réitère que la seule solution est que les militaires et les magistrats prennent la responsabilité de déclarer « l'état de nécessité nationale » afin d'instaurer un nouveau pouvoir conduit par un premier ministre civil avec les pleins pouvoirs.
Je suis assez perplexe sur les chances de réussite du plan en sept points proposé par Ramtane Lamamra (commissaire à la Paix et à la Sécurité de l'Union africaine) au nom du Groupe international de contact pour Madagascar (GIC-M). Cette liste de vœux pieux illustre, au mieux, une méconnaissance absolue du contexte et des acteurs du cirque politico-culturel malgache, et au pire, un aveu d'impuissance camouflé derrière un plan « ala-safay » .
Le président de la transition, Andry Rajoelina est reconnu par la feuille de route comme le chef de l'État. La Constitution de 2010 lui confère également ce titre, mais surtout la charge de préserver les intérêts de la nation et de défendre la souveraineté des institutions et de la nation. C'est pour défendre cette souveraineté que le candidat président de la transition s'est envolé ce lundi matin du 22 juillet 2013 pour la Tanzanie.
Comme promis, le parti « Avotra ho an'ny firenena » a manifesté sur la place publique à Analakely ce lundi matin du 22 juillet 2013 vers 10h 30. Ce parti a appelé la population à exprimer avec lui son indignation face à l'incapacité des dirigeants à tenir des élections. Les forces de l'ordre sont intervenues pour confisquer le matériel de sonorisation mais les manifestants s'y sont opposés, créant ainsi un début de panique.
300 zébus ont été emportés par les dahalo ce jeudi 18 juillet dans le village de Begogo, commune de Betioky ; 2 personnes ont été tuées par les dahalo. Les habitants se réfugient dans d'autres localités. Deux attaques ont été enregistrées la semaine d'avant dans la même commune de Begogo. D'après les forces de l'ordre, les moyens en leur possession pour sécuriser les lieux sont insuffisants.
La place du Magro Behoririka a connu une affluence plus importante que d'habitude ce samedi 20 juillet 2013. Le staff dirigeant de cette mouvance a tenu à rencontrer les fidèles partisans de Ravalomanana.
Les politiciens sont vraiment incompréhensibles. Girouettes et versatiles pour s'accrocher au pouvoir, ils sont capables de tout. Ils ont loué la communauté internationale en particulier la SADC comme étant le médiateur idoine car elle leur avait offert la feuille de route qui pourvoit autorité, siège et privilège. Aujourd'hui, ils sont en train de tirer à boulets rouges sur cette SADC et cette communauté internationale qu'ils accusent d'ingérence voire de velléité de coloniser le pays.
Ce vendredi 19 juillet 2013, la Gendarmerie nationale confirme que le cours des examens du Cepe à Betroka a été interrompu en raison de l'insécurité. De nombreux dahalo munis d'armes sophistiquées – 70 dahalo plus exactement – ont attaqué la localité d'Ivahona dans les environs de Betroka ce matin du mardi 16 juillet 2013 au moment où les candidats, au nombre de 65, étaient en train de passer les épreuves du Cepe.
Par presse interposée, Florent Rakotoarisoa, ministre de l'Intérieur, réagit par rapport à la Cenit qui n'a pas publié un calendrier électoral contrairement à ses attentes. Il s'attendait beaucoup à ce que l'assemblée générale de la Cenit avec les experts onusiens en matière d'élection dresse et publie un calendrier électoral mais, a-t-il fait comprendre, il a été déçu.
Roland Ratsiraka partage ce vendredi 19 juillet à la presse et au public les informations qu'il a obtenu la veille en tant que chef de parti, candidat à la présidentielle, associé au « collectif des candidats » favorable au partenariat avec la communauté internationale dans le processus électoral.
Selon Mamy Rakotoarivelo ce vendredi 19 juillet au palais du Congrès à Tsimbazaza, la mouvance Ravalomanana ne voit aucune raison valable qui puisse justifier les sanctions internationales contre son candidat ; la mouvance n'a nullement l'intention de retirer la candidature de Lalao Ravalomanana à la présidentielle car cette candidature est légale et a rempli toutes les conditions requises, contrairement à la candidature hors délai d'Andry Rajoelina qui mérite des sanctions.
Humour du jour : Zafy, Ratsiraka, Ravalomanana et Rajoelina se prennent toujours, chacun à leur manière, pour le Messi. Pourtant, depuis 1975, ce sont les rois des buts contre leur propre camp ! MDR. Z3R = 10, Madagascar = 0. Et dire qu'en cette période du mercato, il y a encore des gogos et des alzheimers qui en voudraient comme buteur ou entraîneur. Les entreprises profitent de la situation pour ne pas payer les impôts.
Madagascar était considéré autrefois comme une île paisible ! Notre pays faisait partie de la zone de la paix. D'aucuns n'ignorent que depuis des décennies notre patrie est rongée par une instabilité chronique. Pour résoudre les crises politiques on a trouvé des solutions pommade. Elles calmaient le jeu sur le très court terme mais ne faisaient qu'empirer les choses au-delà. Madagascar est-il un pays voué à l'échec politique, aux travers sociaux et économiques ?
Malgré une année scolaire parsemée de grève du syndicat des éducateurs et enseignants Sempama, mais aussi des enseignants Fram, les apprenants des classes du CM2 ont tout de même pu achever sans trop de soucis l'année scolaire 2012-2013 et passer ce mardi 16 juillet, les examens du Cepe et le concours d'entrée en classe de 6e.
À la demande de la Cenit, la Haute cour constitutionnelle (HCC) a donné ce mercredi 17 juillet son avis à propos de la nécessité ou non de respecter les délais de 90 jours pour convoquer les électeurs à se rendre aux urnes pour élire le 1er président de la 4e République. Ainsi selon la HCC, comme il s'agit de report de l'élection, il n'est pas besoin de lancer un nouvel appel, par conséquent les délais de 90 jours ne sont plus obligatoires.
La Haute cour constitutionnelle (HCC) a donné ce mercredi 17 juillet son avis de conformité ou non au sujet de la loi qui avait été votée le 21 juin par le Congrès de la transition et par le Conseil supérieur de la transition le 3 juillet dernier et qui désignait l'ensemble du gouvernement comme devant exercer collégialement les fonctions de chef de l'État en cas de vacance de la présidence de la transition. Cette loi n'est pas conforme à la Constitution selon la HCC et est donc rejetée.
La lecture du rapport de la Banque Mondiale sur les enjeux du développement à Madagascar est une tâche ardue. Au lieu de me propulser à un quelconque sursaut, ça a eu l'effet de me donner un sentiment d'impuissance tout à fait déprimant, tellement la tâche qui nous attend semble herculéenne, voire impossible.
Comme il fallait s'y attendre, la réunion en assemblée générale de la Commission électorale nationale indépendante pour la transition (Cenit) mais élargie aux Nations unies (Onu) et aux partenaires techniques et financiers pour les élections n'a pu établir un nouveau calendrier électoral précis.
Les examens officiels du CEPE se déroulent ce mardi 16 juillet dans toute l'île. 487 131 candidats planchent toute la journée pour obtenir le premier diplôme officiel national. La particularité de cette session 2013 a été soulignée par les responsables de son organisation par l'existence parmi les candidats, de 19 aveugles et mal voyants qui travailleront sous « braille » grâce à l'étroite collaboration entre le ministère de l'Éducation et des organismes appropriés.
La réunion prévue samedi 13 juillet 2013, par le KPM ou Comité pour le salut de Madagascar n'a pu se tenir car elle a été empêchée par les forces de l'ordre selon les explications fournies par les organisateurs. Le KPM a voulu organiser un rassemblement à Antsahamanitra et avait déjà obtenu l'autorisation du propriétaire des lieux.
Le conseil de gouvernement de ce mardi 16 juillet et celui des ministres de ce mercredi 17 juillet sont très attendus par de nombreux candidats aux élections législatives. En effet la CENIT devra avoir déposé les textes qui prévoient le report de la date de réception des dossiers de candidature pour les législatives, textes qui doivent être examinés et adoptés pour ne pas entraver davantage le processus électoral.
Comme promis, le parti politique Otrikafo a été présent sur les trottoirs d'en face de l'hôtel Carlton à Anosy pour manifester contre « l'ingérence étrangère » dans les affaires nationales malgaches. Cependant, son appel à la population pour étoffer ses rangs et exprimer le ras-le-bol à l'égard de la communauté internationale qu'Otrikafo trouve d'une arrogance intolérable, a été comme un appel dans le désert.