
Le bras de fer continue entre les étudiants de la faculté de droit de Ben Aknoun (Alger) et la direction ; il a atteint hier son quatrième jour consécutif depuis la grève illimitée déclarée par les étudiants contestataires. Ces derniers ne décollèrent toujours pas et contestent les conditions d’accès fixées par la faculté au concours d’accès à l’école doctorale, jugées «exagérées».
Après plus d’une semaine de tensions entre Alger et Rabat, le roi du Maroc, Mohammed VI, a prononcé mercredi soir un discours qui n’est pas revenu sur les étapes de ces pressions récentes, notamment la profanation de l’emblème national à Rabat, mais a tout de même ciblé Alger. S’exprimant à l’occasion de la commémoration de la «marche verte» de 1975, date de l’occupation du Sahara occidental, le roi a déclaré que Rabat n’avait pas à recevoir de «leçon» surtout de ceux qui «bafouent systématiquement les droits de l’homme», a rapporté l’AFP.
Les derniers cas de paludisme enregistrés en Algérie rappellent qu'en 2011, lors de la même alerte, les autorités s'étaient engagées à mener l'enquête. Sans suite. Un problème plus que jamais d'actualité alors qu'hier, un étudiant originaire de Ghardaïa a été détecté positif à Batna.
Sorti de la coalition au pouvoir après les législatives de 2012, Abderrazak Makri, successeur de Soltani au MSP, veut organiser la résistance, en fédérant l’opposition. Une tâche difficile pour le leader islamiste. -Vous demandez un retour à l’essence de la Déclaration du 1er Novembre. Vous trouvez qu’on a travesti les idéaux de la Révolution ? Oui, j’estime vital de revenir à la Déclaration telle qu’elle a été rédigée à l’époque. Malheureusement, le texte a été bafoué et nous en payons les conséquences depuis l’indépendance.
Depuis plus d’une année, date de lancement des opérations de relogement d’envergure par les autorités de la wilaya des résidants des bidonvilles de Constantine vers la nouvelle ville Ali Mendjeli, les habitants de cette dernière ne cessent de manifester leurs inquiétudes, suite à la multiplication des bagarres entre anciens et nouveaux relogés. A l’unité de voisinage n°14, c’est une véritable guerre qui s’est déclarée entre bandes rivales issues des anciens bidonvilles de Fedj Errih et de Oued El Had.
Ce ne sont plus les quartiers El Hamri, El Derb, Medioni, Victor Hugo ou Saint-Antoine qui sont les plus redoutés. En fait, ce sont les nouvelles cités (El Nour, El Yasmine et El Sabah) à Oran-Est qui sont devenues de véritables ghettos. Agressions, vols, rixes entre familles et gangs caractérisent ces trois cités, où ont été relogées des familles des quartiers les plus chauds d’Oran, dans le cadre de la résorption de l’habitat précaire et du vieux bâti. Cependant, tout le monde s’accorde à dire qu’il a été mal pensé de rassembler les habitants des quartiers rivaux dans une même zone.
Deux groupes de gamins se font face. Bâtons et barres de fer en main, chacun à l’ombre de «son» bâtiment noirci par les attaques aux cocktails Molotov, séparés par à peine une vingtaine de mètres. Ils échangent des signes menaçants, sous le regard des adultes, las, qui observent la scène avec une lourde fatalité. Nous sommes aux «568 logements» à Haouch Mihoub, une cité bombardée, à la lisière de Baraki (à l’est d’Alger) entourée de terrains vagues, de décharges sauvages, d’un chantier et d’une école.
Le rêve de tout Algérien. De petits immeubles R+4, aux charmantes toitures rouge brique et aux lumineuses façades beiges et vertes. Des jardins avec des bancs, des palmiers et de la pelouse. Et surtout, beaucoup de calme. Bienvenue aux 1310 Logements, cité proprette de logements sociaux, au sud de Tessala El Merdja (Birtouta), à moins de 30 km au sud-ouest d’Alger en allant vers Boufarik. Pourtant, il y a un peu plus d’un an et demi, des affrontements, à coups de baïonnette, entre les jeunes de la cité et du quartier attenant, les Quatre chemins, ont fait un mort et plusieurs blessés.
Des scènes de batailles rangées au milieu des tours. Des habitants terrorisés et impuissants. Si les forces de sécurité mettent en cause les gangs, l’alcool et la drogue, les professionnels de l’urbanisme pointent du doigt la politique de relogement systématique dans les cités-dortoirs. Dimanche 3 novembre, des appartements de Baraki, dans la banlieue d’Alger, brûlent. Au pied des immeubles, les habitants de deux bâtiments voisins s’affrontent à coups de sabre et de pistolets de détresse. La police arrête une vingtaine de personnes, mais personne n’est dupe, les violences recommenceront.
Le ministère de la Culture a ouvert une enquête suite à l'interdiction de la tenue d'une conférence-débat du quotidien El Watan, indique vendredi un communiqué du ministère.
La direction du quotidien El Watan a décidé de maintenir la tenue des « Débats d’El Watan » prévue pour demain samedi 09 novembre à la salle Cosmos de Riadh El Feth (Alger).
Pour la première fois depuis huit ans, le pouvoir décide d'interdire l'organisation des débats d'El Watan, prévus samedi 09 novembre 2013, à la salle Cosmos de Riadh El Feth. El Watan a reçu mercredi en fin de journée un courrier émanant de l'office Riadh El Feth, lui demandant d'obtenir une autorisation de la wilaya d'Alger, pour pouvoir organiser les débats d'El Watan à la salle Cosmos.
20 postes de surveillance seront modernisés prochainement sur la frontière ouest, a indiqué, aujourd’hui, pendant sa visite de travail à Tlemcen, le directeur général des douanes algériennes. En plus du renforcement humain et matériel « Pour protéger davantage nos frontières avec le Maroc » a-t-il précisé. Abdou Bouderbala a ouvert quatre nouveaux postes de surveillance et de contrôle dans la wilaya.
Suite à l'interdiction par les autorités algérienne de la tenue de la rencontre "les débats d'El Watan", le quotidien El Watan a rendu public le communiqué suivant: Les autorités politiques ont interdit la tenue des «Débats d’El Watan», prévue pour demain samedi 9 novembre 2013. Le quotidien El Watan dénonce cette grave atteinte à la liberté de la presse et d’expression dans notre pays. Elle s’inquiète pour l’avenir des quelques espaces d’expression encore existants. El Watan a pour habitude d’organiser ces débats depuis 2005 sans autorisation de l’administration.
Dans son allocution prononcée à l’occasion de sa visite de travail et d’inspection effectuée, ce jeudi, dans la wilaya de Tamanrasset, le premier ministre, Abdelmalek sellal, après avoir passé en revue tous les projets de développement réalisés dans cette région géostratégique dans le cadre des programmes quinquennaux, a reconnu que l'Algérie a un sérieux « problème avec le mouvement islamiste d’El-Qaida ».
Une tentative de transfert illicite de 4 millions de dollars déjouée Une tentative de transfert illicite d’environ 4 millions de dollars américains a été déjouée hier par les services des Douanes à Béjaïa, a annoncé à Oran le directeur général des Douanes.
L’ambassadeur d’Algérie au Mexique, Abdelhamid Abrous, est décédé mardi à Mexico à l’âge de 59 ans, suite à un AVC, a-t-on appris hier auprès du ministère des Affaires étrangères. Abdelhamid Abrous a occupé durant sa carrière plusieurs postes de responsabilité au ministère des Affaires étrangères, dont celui de directeur du département Europe. Il a également été ambassadeur d'Algérie au Zimbabwe.
Les services de police ont procédé, au courant de la semaine écoulée, au démantèlement d’un lieu de débauche dans la localité de Boghni (38 km au sud-ouest de Tizi Ouzou), et à l’arrestation de son gérant pour séquestration d’une femme, a-t-on appris hier auprès de la cellule de communication de la sûreté de wilaya.
Les éléments de la gendarmerie nationale, agissant sur renseignements, ont réussi à mettre fin aux agissements d’un réseau spécialisé dans les avortements.
Du nouveau dans l’affaire de corruption Sonatrach-ENI. Les biens immobiliers du troisième homme impliqué dans ce scandale, Omar Habbour, ont été mis sous scellés. Il s’agit d’immeubles situés au niveau de la rue général Henrion Berhhier, dans la ville huppée de Neuilly-sur-Seine.
Les corps communs de la santé appellent à la révision du système de la Fonction publique et à la création des fonctions publiques par secteurs. Les travailleurs et syndicalistes des corps communs de la santé ont formulé hier, lors d’une assemblée générale tenue au siège de l’UGTA, leur volonté d’assister, dès la prochaine tripartite sociale prévue pour la deuxième quinzaine de décembre, à la création de la «fonction publique hospitalière».
La désinsectisation par aspersion intra et extra domiciliaire a été lancée. Une équipe d’épidémiologistes, soutenue par des éléments du service de prévention, est à pied d’œuvre pour apporter un appui technique en matière de prospection des gîtes. Trois gîtes d’anophèles, à l’origine de l’apparition de cas de paludisme à Ghardaïa, ont été identifiés suite à une prospection élargie au niveau de la circonscription où les premiers cas ont été enregistrés. Les services sanitaires locaux ont ainsi enregistré, hier, le neuvième cas de paludisme.
1- Le blocage politique, jusqu’à quand ? 2013 coïncide avec le 59e anniversaire du déclenchement de la guerre de Libération nationale, mais l’Algérie d’aujourd’hui, du moins celle qui a usurpé la parole de son peuple, a renié les principes de sa révolution. Depuis 2005, l’Algérie est «gouvernée» par un président qui n’est plus en mesure d’assumer ses charges et ses responsabilités. Pour résumer la situation : un seul Conseil des ministres depuis décembre 2012. Les spéculations les plus surréalistes vont bon train et la rumeur enfle.
Un premier quota de 150 fusils de chasse sera prochainement remis à leurs propriétaires au niveau de la wilaya de Bouira, a-t-on appris hier auprès des délégués des propriétaires de fusils de chasse dont une délégation a été reçue dans la matinée d’hier par le wali de Bouira, Nacer Maaskri.
Le ministre des Finances, Karim Djoudi, n’exclut pas une révision de la politique du soutien des prix au cas où la chute des exportations d’hydrocarbures venait à perdurer. «Nous allons continuer à soutenir les prix, mais il est évident que l’Etat sera appelé, dans le temps, à revoir sa politique de soutien tout en essayant de conserver le pouvoir d’achat des citoyens», a notamment souligné le ministre dans une déclaration à la Radio nationale.