
Journaliste française
L’Afrique australe est prise dans une tempête conservatrice et machiste. Après l'Afrique du Sud et le Swaziland, la Namibie vient de ressortir l’argument archaïque et longuement rebattu que «s’habiller de manière affriolante, c’est tenter le diable».De Johannesburg à Windhœk, les mêmes sirènes sexistes se font entendre. Et, dans tous les pays de la région, on se focalise en particulier sur la mini-jupe, tenue pour responsable des viols et agressions sexuelles contre les femmes.
A bout de forces, le pape Benoît XVI a donc décidé de passer la main. La presse africaine accepte la démission du souverain pontife et tire son chapeau à celui qui n’avait jamais caché son intention de partir au moment voulu.La presse du continent s’intéresse également à l’avenir, avec une question qui taraude les esprits: le prochain évêque de Rome sera-t-il un Africain?
Faut-il croire les récits qui, depuis les premiers missionnaires blancs jusqu’au pape Benoît XVI, nous présentent l’Afrique comme un puits de spiritualité intarissable? Le continent est-il un réservoir de fidèles, le poumon de l’Eglise, une terre incorrigiblement religieuse…?
Pour beaucoup de Tunisiens, l’assassinat de Chokri Belaïd signifie le pire tournant que leur pays puisse prendre. Tristes et en colère, ils sont descendus nombreux dans la rue, dès l’annonce sur les réseaux sociaux du meurtre de l’avocat et secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés.
C’est une petite casbah plantée aux pieds d’une cité de Melun, dans la banlieue sud-est parisienne. C'est aussi un ancien local à vélos qui se ferme, la nuit venue, en tirant un simple rideau de fer. Le fronton —«radio du sud Seine-et-Marne»— indique une station de quartier. Une station «avec une touche afropolitaine», comme l'explique son directeur Joseph Pululu.
La course solidaire du KenyaLe coureur kényan David Rudisha vous a fait rêver lors des Jeux olympiques de Londres de l’été 2012, avec son record du monde au 800 mètres?
Avec l'arrivée, le 17 janvier 2013, d'un premier contingent de soldats togolais et nigérians, l'envoi de deux avions Transall par l'Allemagne, et, enfin, l'annonce d'un acheminement prochain de troupes et de matériels par les Etats-Unis, l'opération Serval s'internationalise.
La guerre qui se déroule au Mali avec une intensité redoublée fait la une de la presse algérienne. Outre l'intervention militaire française lancée le 11 janvier 2013, l'attitude de l'Algérie fait l'objet de tous les commentaires.«L'Algérie autorise le survol des avions français», titre en couverture El Watan. Par cette décision, les autorités algériennes sont entrées en guerre au Mali:
Il n’y a pas qu’Asa, la chanteuse nigériane née à Paris, qui lie la France au Nigeria. Car l’Hexagone a maintenant son propre festival du cinéma nigérian, la Nollywood Week, dont la première édition, du 30 mai au 2 juin, présente sept productions made in Nigeria, toutes inédites en France.
«Quand le khat est là, les rues de Londres sont propres», fredonne Abdi Farah, en mastiquant les feuilles de la plante dont il chante le nom. Etudiant au visage doux et rond, Abdi a été élevé en Amérique du Nord et réside aujourd’hui en Angleterre. Pourtant, il se dit «Somalien, avant tout».
Collège Jean Lurçat. Cœur du grand ensemble de Sarcelles, dans la banlieue nord de Paris. 14h00. Dans moins de trente minutes, le collège ouvre grandes ses grilles à Latifa Ibn Ziaten, mère de l’adjudant Imad Ibn Ziaten, première victime de Mohamed Merah.