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Lagos, première ville africaine du Monopoly
Les dés sont jetés. Le gouverneur de l’Etat de Lagos au Nigeria a procédé le 11 décembre 2012 au dévoilement de la nouvelle version du Monopoly spécialement conçue pour Lagos, la plus grande ville en Afrique rapporte The Guardian du Nigeria.
Désormais, vous pourriez vous payer une luxueuse propriété sur Banana Island, quartier résidentiel de Lagos, équivalent de la célèbre rue de la Paix, à Paris, ou Mayfair Square, quartier huppé de Londres. Banana Island, qui est une île artificielle avec des maisons et des appartements exclusifs, est la propriété la plus chère.
Mais pour les bourses plus modestes, vous pourriez toujours investir à Makoko, un bidonville de Lagos situé en bordure de mer, et l'endroit le moins cher du jeu de société.
La nouvelle version du Monopoly a été dévoilée à l’Hôtel de ville de Lagos. Un affichage grandeur nature du jeu a été étalé au sol montrant des espaces familiers.
On y retrouve aussi les banques et les centres commerciaux de la ville nigériane.
Si le siège du gouvernement figure sur le jeu, des célèbres places telles que Tinubu Square, (une grande société informatique), la discothèque New Afrika Shrine, le pont de Third Mainland ou encore le Théâtre National ont été zappés, osbserve le journal de Lagos.
D’autres aspects du jeu ont été également développés pour la version Lagos, comme la carte «Go to jail Kirikiri» (allez directement en prison), en référence à la plus grande prison de la ville de Lagos, ajoute BBC.
Toutes les règles du Monopoly ont été reproduites pour cette version. Certains nouveaux codes de la route qui ont été votés par le gouvernement ont aussi été intégrés dans le jeu.
Le Monopoly est un jeu de société américain développé par Hasbro. Le but du jeu consiste à ruiner ses concurrents par des opérations immobilières. Il symbolise les aspects apparents et spectaculaires du capitalisme.
Lagos est la première ville africaine à avoir sa propre version de Monopoly. Deux pays africains disposent déjà des leurs, le Maroc et l'Afrique du Sud. Mais, il n’y avait pas une ville africaine qui disposait d’une édition sur mesure.
Lu sur The Guardian, BBC
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