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La France et les Etats-Unis se disputent le Maroc

Héritage colonial oblige, la France veut maintenir son leadership dans le royaume chérifien. L’ancien protectorat français jouit toujours d’une cote de sympathie en France et les relations entre les deux pays ont toujours été assez privilégiées.

Ce partenariat, le gouvernement français souhaite vraisemblablement le renouveler lors de la prochaine visite du président français François Hollande prévue en janvier 2013, rapporte le site d'information La nouvelle T.

Selon l’ambassadeur français au Maroc, Charles Fries, La France demeure le premier partenaire politique du Maroc et un soutien indéfectible du royaume auprès des partenaires européens:

«Nos deux pays ont des approches communes sur les grandes crises internationales, notamment la Syrie, le Sahel, l’Iran et le processus de paix au Proche Orient’.»  

Concernant les dossiers plus sensibles comme celui du Sahara occidental, l’ambassadeur dit vouloir sortir de toute compétition entre l’Algérie et le Maroc. Il rappelle la volonté de la France de trouver une solution à la crise entre les deux pays.

«Comme le Maroc, la France pense qu’il est plus que temps de mettre fin à ce conflit qui pèse sur les économies de toute la région et qui fait du Maghreb la région aujourd’hui probablement la moins intégrée dans le monde, ce qui est un formidable gâchis», a-t-il déclaré.

Par ailleurs la France sait qu’elle n’est pas seule à convoiter le marché marocain. Alors que le quai d’Orsay prépare la prochaine visite du président Hollande, les Etats-Unis ont tenu ce mercredi 5 décembre à Washington la 3è réunion du Comité conjoint de l’Accord de libre échange (ALE) Maroc-USA.

L’objectif de cette rencontre était de renforcer les investissements économiques entre les deux pays. Le Maroc et les Etats-Unis sont liés depuis 2006 par cet accord de libre échange (ALE), mais celui-ci peinait jusqu’alors à «atteindre sa vitesse de croisière», précise le site d’information Labass. 

L’accord représente une véritable plus-value pour le royaume, espérant attirer encore plus d’investisseurs américains.

Lu sur Labass, La nouvelle T

 

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