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La Chine devient un empire en Algérie. Réveillez-vous!
«Cherchez le savoir même en Chine » dit un prophète dans un désert. «Cherchez l'argent, surtout en Chine» dit un Algérien qui a compris.
Dans une chronique dans le quotidien d'Oran, le journaliste algérien Kamel Daoud revient sur le non-évènement de la semaine, l’ouverture du 18ème congrès du Parti communiste chinois. Mais s'il est un pays dont l’Algérie ne pourrait se passer aujourd’hui, c’est bien la Chine:
«De la Chine, on importe, pour le moment, beaucoup de choses: une mosquée très grande, une autoroute, de mauvaises semelles, des feux d'artifices pour les 50 ans de l'Indépendance et des mauvaises manières», lit-on dans le quotidien d'Oran
Mais cela ne se fait pas dans la plus grande transparence. Difficile d’imaginer une Chine opaque chez elle et transparente à l’extérieur. Le chroniqueur algérien de rappeler l’importance de la corruption dans la course aux marchés africains.
«Qu'y faire ? Presque rien», déplore-t-il avant d’expliquer que toute dénonciation de la corruption passe par une société civile «forte» et «vigilante» et un système politique lui-même transparent. Nous comprenons que ces conditions ne sont pas réunies en Algérie.
Le journaliste appelle ses compatriotes à se réveiller. La menace sur la souveraineté et le risque d’une colonisation ne viennent peut-être plus de l’Occident mais bien de l’empire du milieu.
«La Chine devient un empire en Algérie et elle a déjà des sous-traitants politiques et financiers. Des agents, honorables correspondants et trop de clients d'ailleurs. Il faudra, un jour ou l'autre, parler ouvertement et avec courage, de la corruption chinoise en Algérie », conclut-il.
Lu sur le quotidien d'Oran
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