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Les Etats-Unis à la conquête de l'Afrique (contre la Chine)
Tournée africaine marathon de la secrétaire d’Etat américaine, Hillary Clinton.
Accompagnée d’une armada de partenaires commerciaux, Hillary Clinton est venue rappeler que les Etats-Unis n’ont pas oublié le continent africain.
Sept pays visités par la secrétaire d’Etat, dont le plus jeune, le Soudan du Sud et l’Afrique du Sud.
«Onze jours en Afrique, c’est un gros effort, pour une personnalité qui a en charge la diplomatie de la première puissance mondiale», note l’Observateur Paalga.
La Chine, premier partenaire économique de l’Afrique, est présente dans tous les esprits. La visite de la secrétaire d’Etat apparaît pour beaucoup comme un pied de nez à la force chinoise.
Au cours de sa première escale au Sénégal le 1er août, Hillary Clinton a déclaré devant un auditoire universitaire aux Etats-Unis s'est engagé à «un modèle de partenariat durable» avec l’Afrique, rapporte le Mail and Guardian.
Une nouvelle fois, Hillary Clinton a rappelé l’intérêt des Etats-Unis pour les droits de l’homme et la démocratie en Afrique.
«Avide de ressources ,la Chine a souvent été critiquée pour avoir fermé les yeux devant la répression de dictature africaine comme l'Angola, l'Ethiopie, le Soudan et le Zimbabwe», tient à rappeler le site sud africain.
«L’un des principal objectif de cette visite est de rivaliser avec la Chine et d'essayer de limiter son influence en Afrique», analyse Emilio Viano, professeur à l'Université américaine, sur les ondes de Voice of America.
Une position épinglée récemment par l’ambassadeur chinois en Afrique du sud qui critique la manière avec laquelle les Occidentaux parle de la coopération Chine/ Afrique.
Au final, ce marathon montre que la première puissance mondiale prend acte de la prépondérance de la Chine dans la région. Elle tente donc de repositionner ses pions:
«C’est dire que les yeux doux de la Chine et surtout sa dernière promesse lors du sommet Afrique/Chine de subventionner l’Afrique à hauteur d’une bonne vingtaine de milliards de dollars pour promouvoir son développement n’ a pas dû laisser de marbre l’oncle Sam», note justement l’observateur Paalga.
Lu sur l'Observateur Paalga, Mail and Guardian