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Maroc - Le guide des plages à éviter cet été
Le Maroc aspire à devenir l'une des 20 premières destinations touristiques mondiales et à doubler les recettes provenant du tourisme, a affirmé le président de la Fédération nationale du tourisme, M. Ali Ghannam.
Touché par les mouvements politiques en 2011, le secteur touristique au Maroc espère retrouver tous les touristes que le pays avait perdus en 2011.
Pour satisfaire au mieux ces touristes et les Marocains de l’étranger de retour au pays pour les vacances, il a été publié un rapport sur la qualité des eaux de baignade.
«Même si les voix officielles ne tirent pas la sonnette d’alarme, la situation des plages marocaines est sujet de préoccupations», lit-on sur le quotidien marocain L'Economiste.
Au total, 141 plages ont été passées au crible des scientifiques et 20 ont été déclarées impropres à la baignade.
Parmi les plages les plus sales, figurent celles de Martil, M’diq, Tanger-ville, celles de Casablanca, notamment Nahla de Sidi Bernoussi, Nahla Aïn Sebaa, Chahdia ou encore Saada.
Les rejets d’eaux usées, la forte concentration de baigneurs et le manque d’infrastructures d’hygiène (douches, toilettes, poubelles) expliquent en partie la détérioration de ces plages.
En revanche, les plages les plus propres se trouvent plutôt dans le nord du pays. Les plages recommandées par le rapport sont celles d’Al Hoceima, Driouch ou encore Nador.
Au niveau de la côte Atlantique nord, ce sont celles de Kénitra, El Jadida, Mohammedia, Essaouira.
Au sud, les plages les plus propres sont celles se trouvant entre Agadir et Dakhla.
Le rapport pointe du doigt les raisons de cette détérioration des plages:
«Avec le développement du tourisme et des résidences secondaires, le littoral est devenu un lieu attractif avec vue imprenable sur la mer. L’on observe une privatisation progressive du littoral par acquisition particulière de résidences.»
Comme à l'école, les plages sont notées de la lettre A à la lettre D en fonction de leur propreté.
Lu sur l'Economiste
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