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La sodomie pour le djihad, une pratique halal?
Une vidéo fait le buzz auprès des Facebookers marocains et certainement dans bien des contrées musulmanes.
On y voit un animateur de Fadak TV, une chaîne satellitaire d’obédience chiite basée à Londres connue pour tailler des croupières à l’islam wahhabite, lire ce qui semble être un échange entre un apprenti-djihadiste et un cheikh wahhabite, publié sur un site sunnite.
Le premier est dans le doute et demande au second une fatwa au sujet de l’éventualité d’introduire des charges explosives dans l’anus des kamikazes.
«La discussion tourne autour de l'anus du djihadiste. Celui-ci a été convaincu par un mentor d’expérimenter une nouvelle technique djihadiste. Elle consiste à introduire dans son honorable postérieur des capsules explosives. Mais pour cela, le djihadiste doit subir un entraînement spécial afin d ’agrandir l’orifice de son derrière», explique Demain.
La réponse du cheikh wahhabite est sans appel. Tout en rappelant avec insistance qu'«offrir son postérieur à son prochain» est un grave péché puni par le Créateur, le théologien, manifestement pragmatique quand il s'agit de guerre sainte contre les Croisés, fait une entorse à la loi divine.
Le cheikh wahhabite affirme, si l’on en croit le témoignage de l’animateur de télévision, que «dans ce cas précis et puisque l'intention est louable et le but légitime, cette pratique est parfaitement faisable, pour la gloire d'Allah».
D’après d’autres sources, cet échange est celui d’un kamikaze avec le cheikh Abu Demma Al Qassab qui lui a donné ainsi son feu vert pour commettre un attentat suicide contre un membre de la famille royale saoudienne en 2009.
«Le montage de l'attentat à l'explosif caché dans le rectum fut particulièrement ingénieux» rapportait Le Figaro qui décrit dans le détail (voir infographie) comment le jeune Abdullah Hassan al-Aseery, 22 ans, avait tenté de tuer le prince Mohammed Bin Nayef.
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