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Somalie - Combien pour la capture du numéro 1 des milices shebab?
«Chaque fois que nous mettons la tête de quelqu'un à prix, c'est le signal que le gouvernement des États-Unis s'attaque sérieusement au terrorisme», explique Robert Hartung, haut placé au secrétariat d'État aux Affaires étrangères américain, cité par la BBC.
Et le nouveau venu sur la liste est le fondateur et commandant des milices Al-Shabab, Ahmed Abdi aw-Mohamud Godane. Tarif: 7 millions de dollars (5,5 millions d'euros).
Et avec lui, c'est quasiment toute la famille qui entre dans ce club très fermé:
Ibrahim Haji Jama, co-fondateur: 5 millions de dollars.
Fuad Mohamed Khalaf, also known as Shongole, trésorier: 5 millions de dollars
Bashir Mohamed Mahamoud, commandant militaire: 5 millions de dollars
Mukhtar Robow, also known as Abu Mansur, porte-parole: 5 millions de dollars
Zakariya Ismail Ahmed Hersi, chef des services de renseignements: 3 millions de dollars
C'est certes peu, comparé aux 25 millions de dollars (19,8 millions d'euros) qui iront dans la poche de l'homme qui mettra la main sur le numéro 1 d'al-Qaida, Ayman al-Zawahiri.
C'est d'ailleurs pour avoir ouvertement fricoté avec al-Qaida, que le grand manitou des shebab écope d'un tel privilège. Car comme le rappelle la BBC, les shebab et Al-Qaida ont annoncé leur mariage dans une vidéo commune, en février dernier.
Les milices Al-Shebab sont inscrites sur la liste américaine des organisations terroristes depuis 2008. Mais depuis quelques mois, la volonté de vraiment en découdre et en finir avec les rébellions armées se fait plus ressentir. Dans la corne de l'Afrique, elles durent depuis 1991 et ont poussé la région dans le chaos.
Et les victoires récentes de l'Amisom, force d'interposition de l'Union Africaine financée par les puissances européennes et les États-Unis, semblent quelque peu inverser la tendance.
L'espoir d'en finir bientôt avec Al-Shebab se fait plus grand. Et les moyens, aussi. Le contingent de l'Amisom a été renforcé en juin, et des têtes sont désormais mises à prix. Ce qui ne suffira certainement pas à faire renoncer les rebelles aux armes. Mais on progresse.
Lu sur BBC
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