mis à jour le
Le Malawi à l’école de Madonna
Cette fois sera la bonne. Les enfants malawites chanteront à l’école de Madonna. Décidément la pop-star américaine, n’est pas du genre à baisser les bras à la première déconvenue. «Never Give Up Your Holiday» chantait Madonna en duo avec Rick Astley. Elle vient d’annoncer la relance de son projet de construction de 10 écoles au Malawi.
Après l’abandon en avril 2011 de son projet de construction d’une école à Chinkhota, un village proche de la capitale malawite Lilongwe, elle a annoncé le 31 janvier la réalisation de 10 écoles. Pour l’exécution du projet, elle compte cette fois s’allier à l’ONG américaine BuildOn.
Madonna est convaincue que cela permettra «l’éducation d’au moins mille enfants par an, dont pour moitié des filles», rapporte The Guardian.
«Cela reste la grande priorité de ma vie et je suis ravie qu'avec l'aide de BuildOn, nous puissions tenir notre promesse et avancer efficacement», a déclaré la chanteuse dans un communiqué diffusé en son nom par Raising Malawi Academy for Girls, une fondation qu’elle a créée en 2006.
«Madonna avait acheté un terrain à Chinkhota, un village des environs de la capitale malawite Lilongwe, puis posé la première pierre en avril 2010 de ce qui devait devenir une école pour 500 filles avant de tout annuler début 2011» explique le site de la radio RTL. Au passage, elle a vu se volatiliser les 3,8 millions de dollars (2,8 millions d'euros) qu’elle avait engagés dans le projet. Et un procès lui avait été intenté par huit employés pour licenciement abusif.
The Queen of Pop —La Reine de la Pop— est bien connue au Malawi. Ses deux enfants adoptifs viennent de ce pays pauvre d’Afrique australe de 14 millions d’habitants, ravagé par le Sida. En 2006, lors de sa première visite du pays, elle avait été exceptionnellement autorisée à adopter un enfant, David Banda. Or, normalement, les étrangers doivent être résidents au Malawi depuis au moins dix-huit mois pour pouvoir adopter un enfant.
En 2009, Madonna récidive en adoptant une fillette de 3 ans, Mercy James, «déclenchant une vive polémique sur les passe-droits dont la star a pu bénéficier pour accélérer la procédure». La même année, elle a réalisé le documentaire ci-dessous «I Am Because We Are» pour soutenir les enfants du Malawi.
Lu sur Guardian, RTL, News de Star
A lire aussi
Arche de Zoé: l'Etat tchadien débouté de sa demande de 6,3 millions au médecin