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L'Afrique plus attractive pour les investissements que l'Asie
Consacrée à l’Afrique et son marché en pleine expansion, la Une du magazine britannique de référence The Economist n'est pas passée inaperçue: cela confirme l'intérêt croissant pour le continent africain. L'édito du magazine donne un exemple symbolique de ce développement galopant, le Nigéria.
Le potentiel de demain n’est plus en Asie, mais en Afrique, c’est en tout cas ce que révèle également la dernière enquête du groupe d’investissement Silk. L’enquête a tenté de prendre le pouls des investisseurs, qui se sont spécialisés dans les pays émergents. Le constat est éloquent: la plupart d’entre-eux considèrent que l’Afrique est une destination plus attractive que l’Asie.
Ce qui est surprenant, c’est que 50% des investisseurs enquêtés n’avaient pas encore investi sur le continent africain. Cependant ils ont le sentiment que l’Afrique change à toute vitesse et qu’il deviendra rapidement un marché d’avenir pour tous les investisseurs.
Il est donc prévu que les investisseurs augmentent leurs allocations pour l'Afrique, rapporte le site How we made it in Africa. D’autant plus que l’Afrique offre un potentiel humain, auquel les investisseurs associent forcément un marché important. Il y a 10 ans, un seul pays africain intéressait les investisseurs de capital non cotée (private equity), selon une étude récente menée par l'International Finance Corporation (IFC).
Aujourd’hui la donne est tout autre: le continent compte plus d’un milliard de consommateurs et compte plusieurs pays considérés comme des économies en croissance (Tanzanie, Ghana, Ethiopie). 21 pays africains peuvent aujourd’hui intéresser les investisseurs du monde entier.
Le sentiment qui prévaut, c'est que l'Afrique présente des opportunités d'investissement intéressantes dans le domaine des actions cotées en bourse tout comme les titres non cotés, précise le site d'informations spécialisé sur le monde des affaires africain. «L'Afrique est parmi les dernières grandes places pour les actions non côtées», avait déclaré l'investisseur Stephen Murphy lors d'une récente conférence à Nairobi, au Kenya.
Lu sur How we made it in Africa
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