mis à jour le

Ebola est réapparu au Congo où le virus a causé la mort d'au moins une personne
Deux autres personnes décédées sont suspectées d'avoir été contaminées par le virus selon l'OMS.
C'est l'alerte que chaque pays du continent redoute. Vendredi 12 mai, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a annoncé qu'une épidémie du virus Ebola s'était déclarée dans le nord-est de la République démocratique du Congo (RDC) le 22 avril. Une personne décédée a été testée positive à la maladie et le virus est suspecté d'être à l'origine de deux autres décès.
Sur son compte Twitter, l'OMS explique que le ministère de la Santé congolais a eu confirmation d'un cas positif le jeudi 11 mai. L'agence onusienne a également annoncé que ses équipes allaient se rendre sur place immédiatement pour aider le gouvernement congolais à contenir cette épidémie.
Le 11 Mai 2017, le Min. de la Santé de la République démocratique du Congo a notifié l’OMS et partenaires d’un cas confirmé d’#Ebola #alert
— WHO (@WHO) 12 mai 2017
Un virus difficile à éradiquer
Selon l'OMS, l'épidémie concerne une zone de forêt équatoriale dans la province du Bas-Uélé, au nord-est de la RDC, région frontalière de la Centrafrique. Comme le pointe le magazine Jeune Afrique, la dernière épidémie d’Ebola dans le pays remonte à 2014. Elle avait fait officiellement 49 morts.
Entre décembre 2013 et mars 2015, une épidémie majeure avait provoqué la mort de plus de 11.000 personnes en Afrique de l'Ouest, principalement en Guinée, au Libéria et en Sierra Leone. L'OMS et les gouvernements locaux avaient plusieurs fois annoncé la fin de l'épidémie de manière trop précoce. Ebola était réapparu plusieurs fois après plusieurs semaines sans aucun cas.
Le virus est très difficile à éradiquer. «Une étude sur l’évolution génétique du virus publiée le 29 avril dans la revue Science Advances éclaire le phénomène: Ebola semble capable de se cacher, littéralement, dans l’organisme des malades en ralentissant sa vitesse de réplication et la fréquence de ses mutations», expliquait le site Slate.fr en 2016. Le virus Ebola peut notamment rester plusieurs fois dans le sperme de survivants déclarés guéris, comme nous l'expliquions ici.