mis à jour le

En Libye, les djihadistes de l'EI offrent des ceintures explosives à leurs futures femmes
Les derniers combattants du groupe terroriste en Libye sont assiégés dans la ville de Syrte depuis le mois de juin.
À mesure que les combattants de l'Etat islamique perdent du terrain face à une coalition de milices libyennes soutenues par les Nations unies dans les rues de Syrte, dernier bastion djihadiste en Libye, on en sait un peu plus sur à quoi ressemblait la vie sous l'égide du groupe terroriste. L'agence Associated press révèle ainsi que des documents retrouvés par les troupes libyennes indiquent les dots versées par des djihadistes à leurs futures femmes. Surprise, parmi ces dots, on retrouve des ceintures explosives ou des kalachnikovs...
«La cellule média de l'opération Al-Bonian al-Marsous a reçu de nouveaux documents appartenant à Daech à Syrte, les documents sont des contrats de mariage», peut-on notamment lire sur la page Facebook d'un groupe anti-Etat islamique. L'agence Associated Press a pu certifier l'identification de ce groupe.
Les noms des épouses et des prétendants suggèrent que beaucoup étaient originaires d'Afrique de l'Ouest, comme le Mali, le Nigeria ou le Sénégal.
Le site Quartz ajoute du croustillant en rapportant qu'un Tunisien, Abu Mansour, qui devait se marier avec une Nigériane avait promis une compensation «sous la forme d'une ceinture d'explosif». Fatima une autre épouse nigériane s'est, elle, vu promettre un pistolet après le divorce avec son ancien mari.