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Pour lutter contre le dopage, il faut aussi combattre la pauvreté
Les dirigeants de la fédération internationale d’athlétisme sont accusés d'avoir couvert plusieurs affaires de dopage, visant des Russes et des Kenyans notamment
Et voilà la fédération internationale d’athlétisme dans la tourmente. Les dirigeants de l'IAAF aurait dissimulé des affaires de dopages afin de protéger la réputation de leur sport. Des pays tels que la Russie ou le Kenya sont montrés du doigt, accusés d’être adeptes d’une généralisation et d’une démocratisation intensive du dopage.
Un engrenage mis au jour par la presse canadienne après un long travail d’enquête. Les pays occidentaux ont rapidement accusé les dirigeants de la fédération d’athlétisme et appelé à des changements. Quant aux Russes et aux Kenyans, personne n’a souhaité communiquer sur ce scandale. Il reste encore beaucoup de travail à faire avant de rendre le sport propre. N’existe-t-il pas pourtant des solutions?
Économiquement, le dopage est considéré comme un échec de la théorie des jeux, où les désincitations monétaires et sociales sont insuffisantes pour faire renoncer au sportif un comportement déviant. Les économistes Américains Tobias J. Moskowitz et L. Jon Wertheim expliquent, dans leur livre Scorecasting, que le dopage résulte d’un calcul coût-avantage: quel est le coût de la triche et quel est l’avantage? Tant que l’avantage est supérieur au coût, l’agent économique rationnel sera toujours incité à se doper.
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